Raquettes

Cela fait maintenant 6 semaines que les premières neiges se sont abattues sur Québec et que l'on n'a pas revu le vert des pelouses. Plus de 2 mètres de neige sont déjà tombés et il n'est pas toujours évident de marcher dans tout ce blanc. Une solution : les raquettes !
Et je m'y suis mis, pour mon plus grand bonheur. Les raquettes actuelles n'ont plus la forme de celles des Indiens. De plus, les matériaux composites ont remplacé le bouleau et la peau de caribou. Mais le principe reste le même : augmenter la surface de contact pour moins s'enfoncer dans la poudreuse. Et on peut dire que cela marche bien. On passe facilement les bancs de neige.
Quel bonheur de "raquetter".

Boxing Day

Noël à peine terminé, les magasins ont ré ouvert leurs portes pour le Boxing Day : un jour (ou une semaine pour certains magasins) de soldes très avantageuses. Et cette journée de soldes porte bien son nom : il faut parfois se battre pour faire une bonne affaire. Moi qui pensais que le lendemain de Noël, le père Noël avait assez gâté tout le monde, je me trompai bien. Le centre commercial « Place de Laurier » était assailli de nombreuses files interminables devant les portes des magasins pas encore ouverts. Heureusement que de nombreuses décorations de Noël (cf. photos) permettaient d’apaiser les nerfs.

Pour ma part, me voilà armé pour aller faire du ski et de la raquette ;)

Au fait, en parlant de Boxing, j’ai vu que le sauveur Verhofstadt a réussit à former un gouvernement qui plaît aux flamands et aux wallons. En à peine 17 jours !

Vieux-Québec

Le mercure étant remonté ces derniers jours (on tourne autour de -5°C), une visite du vieux-Québec enneigé s'imposait. La place d'Youville, avant d'inogurer le coup d'envoi des festivités du 400ème anniversaire de Québec le 31 décembre, acceuillait une patinoire extérieure où petits et grands s'y amusent. La rue Saint-Louis m'a ensuite emmené jusqu'au Chateau Frontenac, un des plus beaux hotels au monde. J'ai pu y faire de la traîne sauvage (sorte de luge) sur la Terrasse Dufferin. Le panorama y est magnifique en haut de la piste : à droite, le Saint-Laurent qui commence doucement à se blanchir; à gauche, les plaînes d'Abraham et sa Citadelle; en face le chateau Frontenac et sa magnifique architecture. Par contre, lancé et à 70km/h, on ne prend plus le temps de contempler le paysage.
La promenade des Gouverneurs m'a ensuite emmené au niveau des plaînes d'Abraham enneigé. On comprend mieux pourquoi Québec a été choisit par Samuel de Champlain pour y aménager un poste de surveillance qui ensuite fut transformé en cette citadelle. Par contre, il n'était pas évident de marcher en haut des plaînes et il était fréquent de s'enfoncer dans la neige jusqu'au genoux.
Le vieux-Québec sous la neige, il faut le vivre au moins une fois dans sa vie.

Merry Christmas

En ce 25 décembre, je vous souhaite un joyeux Noël !!
Je remercie encore Audrey pour son invitation au réveillon. Quelle belle soirée et quel beau sapin !

Edmond Wells

J’ai finit de lire le troisième et dernier livre de la trilogie « cycle des fourmis » de Bernard Werber. Bon cela ne concerne que moi, mais cet auteur est vraiment bon. Pas de grande littérature à la Baudelaire mais des romans bien ficelés et instructifs. Dans ces livres, il mêle aventure, science fiction et conte philosophique. Il fait également intervenir des articles d’encyclopédies rédigés par un certain Edmond Wells, un personnage imaginaire. Ces articles sont riches d’information. Werber a d’ailleurs compilé ces articles dans un livre intitulé « Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu ». Voici d’ailleurs un article de Wells qui laisse à réfléchir :

« Définition de l’homme : Avec tous ses membres développés, un fœtus de six mois est-il déjà un homme ? Si oui, un fœtus de trois mois est-il un homme ? Un œuf a peine fécondé est-il un homme ?

Un malade dans le coma, qui n’a pas repris conscience depuis six ans, mais dont le cœur bat et les poumons respirent, est-il un homme ?

Un cerveau humain, vivant dans mais isolé dans un liquide nutritif, est-il un homme ?

Un ordinateur capable de reproduire tous les mécanismes de réflexion d’un cerveau est-il digne de l’appellation d’être humain ?

Un robot extérieurement similaire à un homme et doté d’un cerveau similaire à celui d’un homme est-il un être humain ?

Un humain clone, fabriqué par manipulation génétique afin de constituer une réserve d’organes pour pallier d’éventuelles déficiences de son frère jumeau, est-il un être humain ?

Rien n’est évident. Dans l’Antiquité et jusqu’au Moyen Age, on a considéré que les femmes, les étrangers et les esclaves n’étaient pas des êtres humains. Normalement, le législateur est censé être le seul capable d’appréhender ce qui est et ce qui n’est pas un « être humain ». Il faudrait aussi lui adjoindre des biologistes, des philosophes, des informaticiens, des généralistes, des religieux, des poètes, des physiciens. Car, en vérité, la notion d’ « être humain » va devenir de plus en plus difficile à définir ».

Edmond Wells,

Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, tome III

Apparaît dans le Jour des Fourmis, 1996 – Bernard Werber.

Pour plus d’infos sur B. Werber, http://www.bernardwerber.com/

Il a également réalisé avec Claude Lelouch « Nos amis les terriens », un film dont la bande annonce est située sur la fenêtre de droite.

C’est pas encore l’hiver mais…

… déjà 167 cm de neige de tombé sur Québec. Et cela ne risque pas de s’arrêter d’ici demain. Dimanche, une tempête nous a ramenés 40 cm. Moi qui avait prévu de sortir faire quelques courses, je me suis vite ravisé. Les vents soufflaient à plus de 80 km/h par endroits.

Finalement, je commence à me faire à la neige et au froid. Et comme je n’ai pas de voitures à déneiger tous les matins (cf. photo), cela est le fun comme on dit ici.

Bon, faudrait que j’aille tester les pistes de ski maintenant.

Et de deux !

Une semaine à peine après le “sacre” de Marise, c’était au tour d’Audrey de défendre sa thèse vendredi. Elle a bien du courage Audrey puisqu’elle avait laissé de côté son doctorat pendant 5 ans (travail dans le privé) avant de décider de reprendre ses résultats et d’écrire la thèse. Même si nous n’étions pas invité à sa défense (elle avait peur de trop stresser en voyant des têtes qu’elle connaît), cela s’est très bien déroulé et elle a décroché son diplôme.
Félicitations Audrey. Et je te souhaite beaucoup de succès dans la recherche… d’un emploi sur Québec.

Père Noël est déjà passé

Je tiens à remercier le père Noël (et celles qui lui ont soufflé l'idée de cadeau ;) ). Il m'a apporté un tout beau cadeau ce dimanche : une télévision plate 26 pouces à cristaux liquides de chez Sony. Elle est également dotée d'une résolution Haute Définition mais pour l'instant cela ne me sert pas car je reçois les chaînes télévisées par le câble.

Je peux enfin suivre les actualités en images dont celles de la Belgique et la France car je dispose de TV5. Et bien, je vois que cela ne change pas trop : on parle toujours autant de Sarkozy en France et on cherche toujours désespérément un gouvernement en Belgique.
Vivement 2008 !

Félicitations Dr Marise

Jeudi, c’était le grand jour pour Marise (avec Jérémie, notre spiderman du labo, sur la photo) . Elle présentait son doctorat, comme je l’ai fait il y a deux mois maintenant. Et, elle a assurée ! Super présentation, réponses avec pertinence aux questions du jury. Bref, rien à redire et c’est donc avec une certaine facilité qu’elle a empoché son diplôme de docteur.

On a fêté cela le soir même en allant manger dans un restaurant « apporté votre vin ». J’avais choisit un petit Bordeaux acheté auparavant dans un SAQ (Société des Alcools du Québec, les seuls à être autorisé à vendre de l'alcool) pour déguster des moules à la Flamande, histoire de me rappeler au bon souvenir.

Le lendemain fut difficile pour certains… Mais, on a remis cela le soir avec le traditionnel « party » de Noël chez notre boss, Michèle. Chacun a ramené un petit truc à manger. Je leur ai fait une bonne quiche lorraine (elle est restée à peine 15 minutes sur la table) et leur ai ramené une caisse de bières belges. Jeff a sortit sa guitare en fin de soirée pendant que nous le suivions au chant.

Bref, une fin de semaine dure dure ;)

Neige encore et toujours

Une nouvelle tempête de neige s'abat aujourd'hui sur Québec. L'Université a même décidé de fermer à partir de 15H30. Les engins de déneigement commencent à nous frayer des chemins dans tout ce blanc.
C'est bien parti pour avoir un Noël blanc ici !

La photo est spécialement pour les amateurs de John Deere.

Saint-Charles la sauvage

Hé, mon ami !

Tu aimes ça, que je donne des nouvelles ?

(référence aux têtes à claques, cf. vidéo en bas à droite)

Cela commençait à déneiger mercredi et jeudi. Le blanc allait bientôt laisser place au vert des pelouses. Mais les nimbostratus en ont décidé autrement. Vendredi et samedi, de nouveaux flocons retombaient sur Québec et le manteau blanc regagnait de l’épaisseur. Cela n’en a été que plus beau pour ma ballade d’aujourd’hui. Avec une partie du groupe Plein air l’aval de l’Université, on est partit en bus au Nord de Québec pour ensuite redescendre à pied sur le centre-ville. On a longé la rivière Saint-Charles, un des affluents du Saint-Laurent, sur environ 17km. Un sentier pédestre nous a fait pénétrer dans des parcs enneigés. Il faisait bon ( - 12°C mais sans vent) marcher dans la poudreuse, tout en étant bercer par le bruit de la rivière Saint-Charles qui résistait à la glaciation. Ici et là, quelques moineaux et canards s’acclimataient au froid qui durera. Peu à peu que l’on se rapprochait du centre-ville, les arbres et sa faune laissaient place aux résidences puis aux buildings. La nuit tombait sur Québec (vers 17H) et ses lumières fournissaient un nouveau spectacle qui se reflétait dans les lacs gelés. Enfin, le château Frontenac nous montrait la direction pour rejoindre l’arrêt de bus et rentré chez soi.

Vidé physiquement mais rempli de souvenirs, voilà le résultat de cette superbe journée.

Le peuple invisible

Hier soir, j'ai été voir la projection du film-documentaire "Le peuple invisible" de Richard Desjardins. Après avoir montré aux Québécois les coupes à blanc réalisées par les compagnies forestières au Québec ainsi que leurs effets néfastes, cet ancien compositeur interprète s'attaque dans ce film à la problématique des indiens (plus particulièrement des Algonquins) au Québec. Ce peuple méconnu au Québec vivait sur les terres avant l'arrivée des colons mais se retrouve actuellement "parqué" dans seulement quelques hectares. Ils ont également diminué en nombre et leurs droits sont restreints. En fait, les Algonquins qui font partie des premiers habitants de l'Amérique du Nord ont moins de droits que moi, immigrant. Le film montre aussi que les colons d'abord puis le gouvernement québécois ont tout fait pour que l'on déracine ces Indiens, d'abord de leurs terres puis de leurs modes de vie non conformes à celles de l'"Eglise". Ils se retrouvent sans rien ou presque mais cela est encore trop pour le gouvernement qui le laisse dépérir sans rien faire. Triste triste d'être finalement un vrai américain...

Patinage... artistique

Je rentre présentement de la patinoire du pavillon des sports de l’Université où j’ai essayé mes patins à glace. Cela faisait plusieurs années que je n’avais pas foulé une patinoire. Toutefois, le bilan n’est pas si mauvais que cela : une seule chute (même pas au début mais quand je commençais à retrouver des bonnes sensations, chute due à un manque de concentration). Le début fut tout de même assez poussif. Heureusement que les rambardes existent ! Elles m’ont également bien servies pour m’arrêter puisque je n’ai pas encore trouvé l’option freinage sur mes patins. Il reste encore du boulot…

Sur l’autre patinoire, un match de hockey avait lieu. Cela est écoeurant de voir les plus jeunes qui maîtrisent facilement la glace et le palet (cf. vidéo ci-dessous) alors que de son coté, on cherche encore son équilibre sur ses patins.

Allez, encore quelques efforts et je serais peut être sélectionnable pour les championnats du monde de hockey des Nations qui se tiennent à Québec en mai 2008.

La petite grenouille

Vendredi soir, j’ai été faire un tour à la « petite grenouille », une boîte à chanson non loin de mon appartement. Avec Marjolaine et Matthieu (deux collègues) ainsi que le frère et des amies à Matthieu, on a poussé la chansonnette. Ici, tout le monde connaît les chansons de Joe Dassin, même les jeunes. Et cela fait fureur ! J'en connait un qui serait heureux ici, n'est-ce-pas Babas ?

Québec = beauté sauvage

Le dernier sondage du blog le montre : pour la plupart d'entres vous, le Québec est synomyne de grands espaces sauvages. Alors, je vous conseille une vidéo sur l'histoire des 500 dernières années du Saint-Laurent : "Le fleuve aux grandes eaux". C'est un film d'animation réalisé par Frédéric Back qui est disponible, découpé en 3 parties, sur youtube. Voici le lien de la première partie :

http://fr.youtube.com/watch?v=CpJLPvlKyUQ

Pour les deux autres parties, il suffit de cliquer sur les liens à gauche situés dans vidéos similaires.

Bon film.

La voilà !

Elle était annoncée sur Québec ces derniers temps mais elle n’avait finalement pas pointé le bout de son nez, préférant les régions aux alentours. Aujourd’hui, elle est enfin là. La neige ! Pourtant ce matin, rien ne présageait son arrivée. A 8H, je marchais tranquillement sur le macadam des chemins de l’Université. A 9H, les premiers flocons arrivaient. A midi, on ne pouvait déjà plus distingué les chemins des pelouses.

Alors qu’en France, dès qu’il y a 2cm de neige, tout le monde panique, ici personne n’est inquiet. Même si on n’a pas encore de pneus neige.

Allez je vous laisse, je vais aller faire quelques bonhommes de neige.

Françaises

J’ai beau chercher… pas de françaises. Pourtant elles n’ont pas à rougir de leurs formes mais non, il n’y en a pas ici. Ou très peu. Je parle évidemment de voitures. Renault, Citroën, Peugeot sont balayées de cette partie du monde pourtant francophone. Les reines de la piste ici sont américaines et asiatiques. Selon les statistiques, la voiture la plus vendue au Québec et au Canada est la Honda Civic. Honda produit également des voitures haut de gamme commercialisées sous le nom Acura et qui sont un peu comme les Porsche ou les Ferrari en Europe.

Mitsubishi, Nissan, Mazda, Kia, Hundai, Toyota et Subaru ne sont pas non plus à plaindre. La Subaru Impreza détient un record peu envié… celui de la voiture la plus volée.

Niveau américaine, beaucoup de Ford, de Chevrolet et de Pontiac. On voit aussi des Dodge, Chrysler et General Motors. Les plus huppées sont les Lexus, Cadillac et Lincoln. Moi, ma petite préférée est la Ford Mustang, elle est vraiment typique des voitures américaines des années 70-80, comme la Ford Gran Torino de Starsky et Hutch.

Il y a tout de même quelques européennes, mais loin derrière les autres. Volkswagen est tout de même assez présent. Audi et Opel, un peu moins. Par contre, faut avoir de la chance pour voir une Mercedes.

Allez, pour tester vos connaissances en marques de voitures d’ici, essayez de trouver sur la photo ci-dessus à quelle marque correspond chaque logo. Bien entendu, pas de triche (trop facile d’aller chercher les infos sur le net, relevez le défi). Envoyez vos réponses via un commentaire à cet article. Bon amusement !

Québec en 3D

Voilà un super site pour visiter, depuis son fauteuil, les plus beaux sites de Québec :

http://www.world-heritage-tour.org/america/ca/quebec/map.html

Le lien se situe également sur la fenêtre de droite du blog.

Qu'est-ce que je deviens?

Hello everybody,

Ces derniers temps, j’avais pas mal de boulot. Un séminaire à préparer pour aujourd’hui ainsi qu’un rapport pour avoir une bourse pour aller une semaine au Vermont (USA) en janvier y apprendre les dernières techniques à la mode pour mon post-doc. Voilà, maintenant que cela est fait, j’ai un peu plus de temps pour vous !

Hier soir, j’ai tout de même décompressé en allant boire un verre avec les collègues. On a été au pub universitaire. C’est plus propre que le bar universitaire de Gembloux (la bonne vieille AG) mais cela sent pareil : les relents de levure. J’ai pu goûter à une bière de base québécoise : la « Rickard’s red ». Elle ne moussait pas beaucoup et était un peu plate comme on dit ici. Rien à voir avec la bière que j’ai bu mardi avec ma pizza, une « Fin du Monde » (cf. ci-dessous). Mais bon, c’est comme comparer une Maes avec une Chimay…

En parlant bière, j’ai été agréablement surpris par les bières d’ici. Il y a beaucoup de bières made in Québec. Et certaines peuvent être comparées à de très bonnes bières belges. Bon, je n’en ai pas encore bu énormément (3 seulement) mais c’est ma première impression.

Après le pot, j’avais mon cours d’anglais avec Michael, un canadien de la province du Saskatchewan qui est présentement (désolé, le québécois est déjà en moi) sur la ville de Québec. Le Saskatchewan (cf. image pour localisation), c’est un peu comme la Meuse en France. C’est assez rural selon Michael. On a été manger au Thaizone, une sorte de fast-food thaïlandais. C’est un peu comme au McDo, on passe commande en arrivant et on prend son plat avant d’aller s’asseoir pour manger. On n’a juste pas choisi le bon moment pour ressortir du restaurant : à peine 50 mètres à faire pour retourner à l’appart mais on a fini complètement trempé.

D’ailleurs, en parlant du temps, on a un temps à la belge pour l’instant (il pleut, fait gris mais pas trop froid). Ici, ils attendent tous la neige pour retrouver un peu de clarté. Moi aussi, mais c’est plus pour découvrir comment vivre 6 mois dans le froid québécois.

Ce soir, c'était...

...Pizza-Bière, Boulot, Dodo.
Promis je serai plus actif sur le blog d'ici peu.
D'ici là portez vous bien !

Bagel

Ce soir, l'envie de me faire à manger n'étant pas très forte (pas toujours motivant de se faire des petits plats quand on est seul), j'en ai profité pour goûter un bagel. Alors qu'en Europe, le bagel est peu populaire, ici, il est omniprésent. On en retrouve dans toutes les épiceries et des magasins leur sont spécialement consacrés.

Cette "roue" est constituée d'une pâte au levain plongé dans l'eau chaude avant d'être cuite. Le bagel peut être nature, au beurre, parsemé de graines (sésame, pavot), aux oignons, à la cannelle, au fromage, aux pépites de chocolat, aux fruits... Bref, on pourrait en manger toute l'année sans s'en lasser.
Pour la petite histoire, le bagel n'est pas un donuts vieux d'une semaine (comme le dit Apu dans l'épisode 6 de la saison 14 des Simpsons) mais est originaire d'Europe. Bagel vient du mot autrichien "beugel" qui signifie "étrier". Ce pain aurait été offert par un boulanger de Cracovie à un roi de Pologne du XVIIème siècle qui venait d'écarter une invasion turque. Le bagel s'est ensuite étendu à d'autres parties du monde suite à l'immigration des Israéliens, dont le bagel fait partie de leurs habitudes alimentaires.
Pour ma part, j'ai opté pour un bagel aux bleuets. Bref, un classique au Canada. Je l'ai mangé telle qu'elle et ma foi, cela m'a bien plu !

Journée du souvenir

Aujourd'hui 11 novembre est la journée du souvenir au Canada. Elle permet de se souvenir de ces canadiens et canadiennes qui ont servi, et qui continuent de servir, la paix dans le monde. En tant qu'Européen, je pense plus particulièrement à ceux et celles qui, alors que leur pays n'était pas sous les pluies de balles et d'obus, n'ont pas hésité à traverser l'Atlantique pour venir rétablir la paix durant la première et la seconde guerre mondiale. Environ 14 000 soldats canadiens ont débarqué le 6 juin 1944. Il faut également savoir que des batailles ont eu lieu durant la seconde guerre mondiale au Canada, dans le golfe du Saint-Laurent (à 300km de Québec-ville).
Pour ce jour si particulier, les Canadiens portent un coquelicot en broche sur leur vêtement (Merci Jean-Francois pour la pose). Ce symbole trouve son origine en Belgique. En effet, au printemps 1915, le lieutenant-colonel John McCrae, médecin du Corps de santé royal canadien et témoin de la terrible effusion de sang de la seconde bataille d'Ypres, a composé un poème au sujet de ces fleurs qui continuaient à fleurir sur les tombes des soldats :

Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.

Lorsque les Canadiens portent ces coquelicots, c'est pour se rappeler les horreurs de la guerre et de la valeur inestimable de la paix.

Concours de lancer... de citrouilles

Halloween passé, il semble que les citrouilles aient maintenant un autre usage : être lancées sur une cible via une catapulte. C'est en tout cas ce qui a pimenté notre train-train quotidien aujourd'hui. Juste devant le pavillon où je travaille, des catapultes confectionnées par des étudiants devaient faire preuve de puissance et de précision pour aller exploser de pauvre citrouilles sans défense sur une cible disposée quelques mètres plus loin.
Ils sont fous ces... Québécois !

Expressions québecoises

Cela fait maintenant un peu plus de 15 jours que je suis ici et je deviens petit à petit un québecois car j'utilise de plus en plus de leurs termes bien à eux. Allez, pour votre plaisir, et afin que vous me compreniez quand je viendrai vous revoir, voici les expressions que j'ai entendu ici et leur traduction :

- platte : ennuyant
- magasiner : faire du shopping
- maringouin : moustique
- jazzer : parler
- pogner : prendre
- présentement : actuellement
- blonde : petite amie
- chum : petit ami ou ami
- char : voiture
- tabarnouche : merde
- tabarnac : bordel
- ostie : bordel
- calice : bordel
- guinger : jouer
- gras dur : chance
- joke : blague
- "Tu as tu vu si il a barré la porte ?" : "As-tu vu s'il a fermé la porte à clef?"
- "Je vous mets quel breuvage avec votre hamburger?" : "Je vous mets quelle boisson avec votre hamburger?"
- "Il n'a pas mis les brakes" : "Il n'a pas freiné"

Let's go boys !

Samedi, je me dirigeais vers le centre commercial via l'université quand un brouhaha s'est fît entendre. Cela provenait du stade de l'université, où s'y déroulait un match de football. Mais pas du football européen, ou soccer comme ils appellent cela ici. Non, je parle ici de ce sport qui se joue principalement à la main (d'ailleurs pourquoi l'appeler football ?) et où les sportifs ressemblent à des chars de guerre avec tout leur équipement. J'en ai donc profité pour voir à quoi ressemble un match de football. Le stade était plein à craquer et pour cause, l'équipe de l'Université Laval, les "Rouges et Or", jouaient en 1/2 finales de la coupe universitaire.

Que ceux qui trouvent que le football européen (ou soccer) est un sport lent et haché, alors que dire du football américain. Dès que le porteur du ballon est plaqué au sol, il y a arrêt du jeu. Et l'arrêt dure environ 20 secondes à chaque fois, s'il n'y a pas de pénalités. En gros, on voit une action de jeu de 5 secondes (rare de voir plus longtemps) entrecoupée par 20 secondes de pause agrémentées de musique et de commentaires du speaker (aussi bien des remarques sur le jeu que des publicités). Bref, cela ressemble à un grand show... à l'américaine.

PS : Les Rouge et Or ont gagné par 28-10 et accèdent donc à la finale pour la cinquième fois consécutive.

Appartement

Après de nombreuses recherches et visites, j'ai trouvé chaussure à mon pied, ou plutôt logement à ma carcasse depuis le 1er novembre. Mon "petit chez moi" est un 2 1/2 (comprenez 2 pièces + 1 pièce salle de bain-toilettes) situé à 15 minutes à pied de mon laboratoire. Localisé au dixième étage, il permet d'avoir une belle vue sur Québec et ses environs. On peut même y apercevoir à l’est le Saint-Laurent au loin ainsi que le pont de l’Île d’Orléans et au nord les Laurentides. Le coin est très calme, ce ne sont pas les voisins (cimetière, cf photo) qui viendront m'ennuyer. A part peut-être durant Halloween.

Pour tous les locataires, une salle cinéma (il suffit d'amener son DVD), une salle de divertissement (billard, flipper, table de ping-pong), une buanderie et une salle de musculation nous attendent gratuitement au sous-sol. Je vais pouvoir me remettre à faire un peu de sport ! ou alors à regarder des films sur écran géant. (dur dur de choisir...)

Comme vous êtes nombreux à vouloir venir l'année prochaine pour fêter les 400 ans de Québec, sachez que vous êtes les bienvenus chez moi et qu'il y aura de la place.

Halloween

Hier, 31 octobre, on fêtait Halloween. Et ici, les enfants et même les plus grands, attendaient cela avec impatience. Plein de petits Spiderman, Bob l'eponge ou autres pirates ont ainsi fondu sur les maisons afin de recolter le precieux butin : des bonbons.
Pour ma part, j'ai repondu à l'invitation des chimistes de l'Université Laval. Dans le petit bar pubX, s'étaient réunis Betty Boop, Harry Potter, Sorcières ou encore un trappeur (Bon ca Jeremie). J'ai pu gouter à quelques bières québecoises. Pas aussi bonnes que les belges mais elles ont du caractère tout de même.
Avant le défilé de ces gens costumés et l'élection du meilleur costume, un karaoke m'a permis d'avoir un premier aperçu des chansons populaires québecoises. Et également de constater que je ne suis pas le seul à chanter faux. L'ambiance en tout cas était très bonne.

Terre, terre !!!

Voilà, c'est fait. Depuis mercredi, je suis sur le sol québecois. Alors que je redoutais le froid et la neige, c'est le soleil et un mercure à 13°C qui m'ont accueilli. Mon permis de travail en poche, j'ai pris la direction de l'Université Laval. Cette université contient pas moins de 35 pavillons. "Présentement", je loge au pavillon Biermans-Moraud et le laboratoire de ma professeure se situe au pavillon Vachon (cf plan ci-dessus).

L'université contient une librairie, un centre sportif de qualité (l'équipe de football américain de l'université gagne le championnat inter-universitaire tous les ans), une banque et même un centre commercial. Bref, de quoi vivre tranquille même sous embargo.

Comme j'ai la télévision dans ma chambre, j'ai pu, comme un bon scientifique, "expérimenter" leurs chaînes et les comparer aux notres. Ici, les publicités sont reines ! Il y a environ une plage de pubs toutes les 15 minutes. Ce qui fait que les films ou documentaires sont très hachés. J'en ai également profité pour regarder un match de hockey et dans ce sport, c'est physique mais également technique et cela va très vite. On va peut-être attendre un peu avant d'en faire. D'autant plus que je n'ai plus mis les pieds sur une patinoire depuis plus de 2 ans...

J'ai également profité du week-end pour "magasiner". Ici, les supermarchés et les restaurants fast-food sont ouverts 24H/24, 7j/7. Et si vous êtes trop fades pour aller jusqu'au supermarché, il vous suffit de faire quelques pas pour aller chez votre "dépanneur", une sorte d'épicerie night and day, que l'on retrouve un peu partout dans la ville et le long des routes.

Il est déjà l'heure de vous quitter.

A +

Ce n'est qu'un au revoir

Bonjour à tous, parents, ami(e)s, collèques, curieux(ses),...

Le moment approche à grands pas ! Quitter notre Europe occidentale pour fouler le sol québecois, comme l'avait fait, pour la première fois, un certain Jaques Cartier le 24 juillet 1534. Mais comparé à l'explorateur du XVIème siècle qui mit plus de 3 mois avant d'atteindre la Belle-Province, mon voyage ne me prendra que 7H30.
Alors que Cartier cherchait un passage vers l'Asie via les Amériques, je vais y trouver une nouvelle équipe de recherche, celle du Groupe de recherche en biophysique et RMN des solides de la Professeure Michèle Auger (http://www.chm.ulaval.ca/labrmn/index.html ou http://www.chm.ulaval.ca/sections/ficheauger.html pour plus d'infos). Ce laboratoire se situe dans le département Chimie de l'Université Laval, situé à Sainte-Foy, près de Québec-ville (http://www.ulaval.ca). Je vais y réaliser un post-doctorat et ce, grâce à une bourse CREFSIP de 2 ans.
En tant que chercheur, évoluer dans ce laboratoire, me motive et va me permettre de me perfectionner dans mon domaine d'expertise, qui est l'analyse des interactions peptides/membranes. De nouveaux défis se dressent devant moi, comme créer de nouveaux peptides antimicrobiens ou encore comprendre les mécanismes permettant aux protéines de soie d'araignée d'être flexibles et résistantes à la fois. Je tiens d'ailleurs à remercier l'équipe du CBMN du Professeur Robert Brasseur, à la Faculté de Gembloux (Belgique), qui m'a donné la fibre de la recherche lors de mon doctorat (http://www.fsagx.ac.be/bp).
En tant qu'être humain, découvrir et tester de nouvelles choses m'obsèdent et là, je vais être servi ! Affronter le terrible hiver québecois, découvrir de nouveaux moeurs, apprendre une autre façon de vivre...
Mais, je laisse derrière moi, du moins provisoirement, un tas de personnes qui me sont si chères. A commencer par Anne, ma fiancée. Cela sera difficile de ne pas pouvoir compter sur elle. J'ai également une pensée pour ma famille et mes ami(e)s qui ont tant partagé avec moi.

Ce blog est là pour que l'on ne se perde pas de vue. Pour que l'on continue à communiquer, à partager, à vivre ensemble.

Alors, à bientôt !