samedi 28 juin 2008

Un coli, des arbres et des chutes



Deux semaines assez remplies que je viens de passer… Anne m’avait dit que le vendredi 13 juin, je recevrai un coli. Et quel coli j’ai reçu ! 2 pattes, 2 bras et une jolie frimousse : Anne était là chez moi. Quelle surprise ! Elle a enfin découvert où vivais son J. Cartier à elle : l’appartement, les environs, les Québécois, le labo, la bouffe, les centres commerciaux… Mais, on en a aussi profité pour visiter le Québec et l’Ontario.

Le samedi 14, direction Duchesnay pour grimper dans les arbres, faire de la tyrolienne, marcher sur une corde suspendue. 4 circuits d’arbres en arbres et malgré les maringouins, beaucoup de plaisir mais aussi d’épuisement. Dimanche 15, petite visite de la citadelle de Québec où se situe la maison du gouverneur général du Canada.

Mais le meilleur était à venir : le week-end du 21-24 (non non les week-ends ne durent pas 4 jours ici, juste une exception due à la fête du Québec du 24 juin), direction l’Ontario. Une journée tout de même pour arriver à Toronto (9H de route sans compter les pauses). Dimanche on visite Mississauga (petite ville de 700 000 habitants rattachés à Toronto) et les vues sur le lac Ontario. Tellement immense que l’on se croit devant un océan. Puis l’après-midi, on visite Toronto et le château Casa Loma, construit en 1911-1914 par un riche canadien du nom de Pellatt. On finit par la plage de Toronto aménagé le long du lac Ontario.

Le lundi 23, la Chevrolet Impala file vers les chutes du Niagara. Deuxième surprise de la quinzaine : Anne a réservée une chambre avec vue sur les chutes. Malgré l’exagération touristique fait autour des chutes, un seul mot : SUPERBE !!! Situées à la frontière du Canada et des États-Unis, les chutes du Niagara permettent de relier le lac Érié au lac Ontario. La chute la plus connue est du côté canadienne : celle en forme de fer à cheval. Ce n’est pas vraiment la hauteur qui impressionne (environ 52 mètres alors que les chutes de Montmorency font 83 mètres de haut) mais plutôt la largeur et le débit : 2800 m3 d’eau/seconde. Un bateau Maid of the Mist nous amène à quelques mètres des chutes et on peut alors sentir toute la puissance de la chute. Sur le retour, on peut contempler les autres chutes : celles du coté américaine qui bien que moins impressionnantes sont tout de mêmes très belles. Le soir, nous pouvons contempler les chutes depuis la chambre puis aller refaire un tour sur le chemin les longeant afin de mieux admirer les jeux de lumières.

Mardi, c’est déjà l’heure de repartir des chutes. On longe pendant un petit bout le lac Ontario avant de reprendre l’autoroute vers Montréal puis Québec.

Jeudi, Anne est repartie… me laissant avec beaucoup de souvenirs.

mercredi 11 juin 2008

Wendake


Samedi, petite sortie pas très loin de Québec : le village Wendake. On prend le bus en direction du nord puis on longe la rivière Saint-Charles pour arriver à la réserve Wendake. Québec possède donc une réserve amérindienne. Les Wendake sont des hurons qui ont notamment aidés les Français contre l'alliance Anglo-Iroquois. Mais par la suite, ils ont malheureusement été "tassés" comme on dit ici et ont du abandonnés leur terres pour se retrouver dans cette réserve proche de Québec. La réserve comprend un village reconstitué permettant de mieux comprendre comment vivait ces indiens. J'ai pu gouter au Caribou avant d'aller visiter leurs maisons longues où toute la famille vivait (couple avec parents, grand-parents, tantes, oncles.. cela pouvant aller jusqu'à plus de 50 personnes). On y découvre aussi que le sauna existait chez les amérindiens bien avant qu'il n'arrive en Occident (ils appelaient cela la tante de sudation). Il était très utilisé en hiver pour palier l'impossibilité d'utiliser la rivière glacée : les indiens s'y installaient pour ouvrir les pores de leur peaux et ainsi éliminer crasse et toxines avant de se jetter dans la neige. Les modes de déplacement des hurons (peuples semi-nomades qui cultivaient le maïs et les fêves notamment) y est également expliqué dont le canot et les raquettes à neige. On croise aussi le long du "parcours" un tee-pee.
Bonnes nouvelles pour les amérindiens aujourd'hui : le gouvernement canadien fait publiquement ses excuses aux amérindiens pour le traitement fait aux enfants lors de leur "instruction" dans les pensionnats catholiques.