jeudi 28 février 2008

Déneigement
























C'est beau la neige ! Cela fait plus de 3 mois que cela tombe et je suis toujours émerveillé par cette pluie blanche.
Mais la neige a aussi des mauvais cotés. Je n'ai pas de char mais ceux qui en possèdent passent plusieurs heures durant l'hiver à déneiger leur véhicule mais aussi leur allée pour sortir sur la voie. Et il faut aussi que les services de déneigement entassent la neige dans des parcs qui sont pleins à craquer alors que l'hiver est loin d'être finit...
Il faut aussi déneiger les toitures qui risquent de s'effondrer sous le poids. Les entreprises engagent alors des "saisonniers" qui prennent des risques. Sur la photo, on voit le déneigement de la pyramide de Sainte-Foy.
Moi, j'ai pas ces contraintes : j'ai juste à profiter des centres de ski et de glissades !

dimanche 24 février 2008

Expressions québecoises 2

Pour ceux qui souhaitent venir me voir, voici un second message qui vous permettront de ne pas être trop perdu ici :

-J'en ai un char et puis une barge = beaucoup, en grande quantité
-C'est écœurant = c’est bon
-Je suis mal pris = j'ai besoin d'aide
-Je capote = je perds mes nerfs
-Je suis en feu = en forme
-Des bobettes = caleçon
-Un piton = bouton qu'on appuie
-Une pogne = piège, ruse
-Une tuque = bonnet d'hiver en laine
-Baragouiner l'anglais= parler anglais comme une vache espagnole
-Pogner = agripper, empoigner
-Canceller = annuler
-Pitoune = belle femme
-Il fait frette = très froid
-Il est cave = il est idiot
-Gros comme une balloune = Très gros
-Des motons dans l'estomac = être angoissé
-Je me fens le cul... = je fais de gros efforts
-C'est un bon jack = quelqu'un de bien, gentil

dimanche 17 février 2008

Carnaval

















Entre le 1er et le 17 février, c’est le carnaval à Québec. En fait, c’est le plus important carnaval d’hiver au monde. Avec les 350 cm de neige que l’on a déjà reçue, Québec a bien entendu plus de facilité à faire un carnaval d’hiver que d’autres villes.

L’essentiel des activités se déroule sur les plaines d’Abraham. Des sculptures sur neige (photo en haut à gauche; de nombreux pays y sont présent même des pays qui ne voient que rarement la neige comme le Belize) nous amènent aux glissades, stands, baraques à manger. La traditionnelle course de chevaux attelés sur neige finit à 14H30 pour laisser place à d’autres animaux mais cette fois, sans poils : les baigneurs de neige ! Le concept est simple : chaque équipe doit rester 15 minutes dehors en maillot de bain (photo en haut à droite). Faut pas être frileux surtout à des températures de -20°C.

Bon, cela ne nous réchauffe pas de les regarder, même s’il ne cesse de sautiller sur place. Allons-nous réchauffer au stand Métro où l’on peut également manger gratuitement des échantillons ;)

Une petite descente en bouée de neige sur les pistes aménagées et c’est l’heure de gouter au Caribou. Cette boisson servie chaude, à base de Porto et d’alcool, est à consommer avec modération (n’est-ce pas Marie-Ève ?).

On quitte ensuite les plaines pour aller en face du Parlement entrer dans le château du bonhomme. Ce symbole du carnaval de Québec est entièrement bâti en glace et est une copie (plus petite) du château de Pau cette année (photo en bas à gauche). Un petit clin d’œil à Henri IV, qui envoya Samuel de Champlain bâtir les premiers fondements de Québec.

Un petit tour au restaurant japonais et puis nous voilà arrivé à 8H et l’arrivée de la parade. Plusieurs classes ont participé à l’évènement et se suivent des landeaux, des souris, des pantins géants, des tortues et pour clôturer le tout, Mr Bonhomme (photo en bas à droite).


Ah j’oubliai de le préciser, j’ai pu montrer mes talents de Louis Amstrong aux Québécois puisque j’ai vite reçu une trompette en plastique dans les plaines. Ah ces Français, faut toujours qu’ils fassent du bruit pour se faire remarquer !

lundi 11 février 2008

Vue sur le Saint-Laurent avec des skis aux pieds








Samedi, direction Petite-Rivière Sainte François, dans la région de Charlevoix. Sur la route, on peut contempler la chute de Momorency, haute de 83 mètres (soit 30 de plus que celles du Niagara), qui est peu à peu gagné par d'énormes stalactiques. Les bouleaux et érables ont perdu de leur splendeur face aux sapins ou autres épinettes recouverts de leur manteau blanc. On gagne de l'altitude pour enfin atteindre le sommet du Massif de la petite rivière Saint François qui culmine à 806 mètres.
On laisse les chars derrière nous pour enfiler nos ski alpins (ou pour Maxime les snowblades). Cette station a la particularité de présenter un chalet en bas des pistes mais surtout un chalet en haut, permettant de descendre directement les pistes. Mais avant tout, on est saisit par la vue magnifique qui s'offre à nous. Le Massif est proche du Saint-Laurent et on a l'impression que le fleuve moitié gelé va engloutir chaque piste skiable. On peut également voir l'Isles-aux-Coudres (au centre sur la photo) et la rive Sud tout au loin. Magnifique !
Peut-être est-ce la vue qui m'a fait autant chuter. Faut dire que j'avais corser l'affaire en faisant tomber une mitaine, lorsque l'on remontait en télésiège, en plein au milieu des pistes à bosses...

samedi 2 février 2008

Un peu de fond

Conditions superbes pour faire du ski aujourd'hui. Plus de 25cm de neige fraîche tombée durant la nuit, du soleil, peu de vent et un mercure autour de -5°C. Mais cette fois, je n'ai pas chaussé des skis alpins mais des skis de fond. Les plaines d'Abraham étaient les lieux de mon apprentissage. Pouvoir skier en toute liberté dans un lieu si riche en histoire est un privilège. Pour info, la bataille d'Abraham eu lieu le 13 septembre 1759 et a mise aux prises les Français aux Anglais. Elle est peu connue en France car elle a débouché sur une défaite en moins de 30 minutes des troupes françaises qui fut grande de conséquences : l'abandon de la Belle Province aux Anglais.
Pour moi aussi au début, ce fut une bataille difficile. Mais au bout de quelques minutes, on suit les traces des prédecesseurs et cela va tout seul ! Il suffit alors de penser à glisser en balancant un pied vers l'avant et s'aider de ses batons. Seuls quelques montées sont plus difficiles à négocier. Le cardio monte vite par rapport au ski alpin.