lundi 21 septembre 2009

Nos vacances vers l'Ouest Canadien

Pour ceux qui sont intéressés à suivre notre ruée vers l'aventure en direction de Dawson (Yukon) :
http://aurelien55.canalblog.com/

mardi 15 septembre 2009

Forks of the Credit

















Dimanche, petite sortie malgré mon début de rhume (il tombe bien celui-là... à quelques jours de partir en vacances). Le soleil est trop présent pour rester enfermé toute la journée, malgré le travail à finir avant de partir en vacances et la planification à finir pour ces mêmes vacances. On pianote vite sur internet pour trouver un parc provincial de l'Ontario pas trop loin. On décide d'aller à Forks of the Credit, seulement à 30min de Mississauga, sans vraiment savoir ce qui nous attends.
Et bien, nous avons été agréablement surpris. La saison est la bonne pour visiter ce parc : toutes les plantes sont en fleurs. Le jaune prédomine mais laisse place par endroits à du rose, du violet, du bleu. Les arbres veulent aussi mettrent un peu de couleur et quelques uns commence à brunir. Une petite randonnée de 1h30 nous emmène à une chute où j'aurais bien voulu effectuer quelques essais sur mon Nikon... malheureusement une troupe de touristes envahit la chute aussi rapidement que le virus H1N1 a envahit la scène médiatique (et ma gorge ?!?!?!).

Pas grave, je me reprendrais pendant les vacances. Faut dire qu'avec les heures de route que l'on prévoit faire, j'aurais tout le temps !

dimanche 30 août 2009

Nouveau joujou


















Aujourd'hui, j'ai été faire un petit tour dans la vieille capitale pour tester notre nouveau jouet (Anne s'est mis avec moi pour l'achat) : notre appareil reflex numérique Nikon D90. Le manuel est énorme et je n'ai pas eu le temps ne serait-ce que d'essayer 10% des options ! Il me reste 18 jours pour tester tout cela avant notre périple vers l'Ouest Canadien et ainsi vous envoyer des photos de haute qualité. D'ici là, voici quelques photos réalisées aujourd'hui. Dommage que le ciel était couvert.
Pour ceux qui ont déjà visiter Québec, à vous de trouver où ont été prises les photos (bon la première, cela risque dur... à moins que vous ne connaissiez bien François).

jeudi 27 août 2009

Cirque du soleil


L'année passée, j'avais eu la chance d'avoir des billets gratuits pour aller voir le cirque du soleil au colisée de Québec. Cette année, pas besoin de faire la file pour revoir de la féérie à Québec car une délégation de la compagnie de Guy Laliberté donne un spectacle gratuit tous les jours (sauf lundi et mardi) de l'été à deux pas de mon nouvel appartement.
Les "chemins invisibles" partent de trois endroits de la ville et invitent les Québécois à suivre les tribus des brasiers, des sables ou des brumes jusqu'à leur point de rencontre. La rencontre de ces trois tribus que tout sépare auraient pu se faire dans l'affrontement (comme cela a souvent été le cas lorsque les Blancs débarquaient dans un nouveau pays qui n'était pas le leur) mais ici, c'est un mélange de joie et d'échange qui accompagne cette rencontre. La suite n'est que magie d'acrobaties, de chants et de défilés. Soit 1h30 de plaisir.

jeudi 13 août 2009

Visite du petit frère et de sa blonde



















L'été est le moment préféré de nombreux touristes pour venir visiter Québec et ses alentours. Et cette vérité s'applique également à la famille. Après les parents et le grand frère l'été passé, voici cette année le plus petit des 2 frères avec Claire. Et ils ont bien choisit leur date car depuis leur arrivée le 1er aout, le soleil ne cesse de briller (tout le contraire du mois de juillet). Peut-être une divine apparition ?
Après un tour tous les 2 dans les régions de Charlevoix, du Saguenay et du Lac-St-Jean, je leur ai fait découvrir le parc de la Jacques-Cartier le samedi (avec une randonnée de 3h avec vue sur la rivière Cartier) et les chutes Montmorency et l'ile d'Orléans (avec ses cidreries ;) le dimanche.
Le cirque du soleil, l'exposition bodies ainsi que le moulin à images étaient également au programme en soirée.
Mais nous voilà jeudi 13 et demain, ils repartent déjà vers Paris demain.
Que cela passe vite !

mardi 4 août 2009

En haut du Mont Albert...



















...la vue est saisissante !
Après avoir roulé 5h en direction de Petit-Matane, le long du Saint-Laurent, nous sommes arrivé à 22h30 au chalet de François qui nous attendait avec Michel et leur lampe de poche. Roggy avait déjà démarré le feu et une boréale bien fraîche m'attendait avant la nuitée dans le chalet (grande classe car on avait des lits et matelas).
Le lendemain, nous déjeunons salé ou sucré à Ste-Anne-des-Monts avant de bifurquer sur la route du Parc de la Gaspésie. La boucle de 17kms du Mont Albert nous attend et la chance nous sourit car le beau temps est de la partie (on a du avoir autant de soleil ce jour-là que lors de tout le mois de juillet).
2h de montée, essentiellement dans les bois, avec de beaux panoramas sur les chics-chocs à notre droite. Puis, lors des 800 derniers mètres, la végétation change graduellement, passant des conifères à une végétation d'arbustes puis d'herbes et de fleurs et enfin de toundra.
Enfin le sommet est en vue. François et Michel sont au repos depuis 15 minutes mais nous ne sommes pas les derniers car Sophie, Roggy et François (bis) sont derrière. En haut, on découvre le plateau du Mont Albert d'un côté et les montagnes des Chics-Chocs qui font partie des Appalaches, de l'autre côté. L'endroit semble tirer d'un chapeau de magicien.
On casse la croute avant de redescendre par le sentier passant dans les éboulis de serpentine, roche de couleur brune claire. On longe la rivière du diable puis celle de Ste-Anne pour rejoindre le centre d'accueil en profitant des vues sur la neige éternelle de quelques flancs exposés au nord, des chutes, des lacs... Une belle boucle de 17kms (dénivelé de 870 mètres) à conseiller à quiconque disposant de 7h devant lui.
Dommage que les caribous sédentaires du Mont Albert n'ont pas montré le bout de leur museau. Le guide au sommet nous a mentionné que ceux du Mont Cartier, toujours dans le parc de la Gaspésie, sont plus faciles à observer. Quelque chose me dit qu'avant la fermeture d'accès à ce mont, une autre bestiole devrait également gravir le 2ème plus haut sommet du Québec (1268 mètres).

PS : le plus haut sommet du Québec se situe dans le Nord québécois (Mont d'Iberville à 1652 mètres d'altitude)

mardi 21 juillet 2009

Chute de noisettiers























Samedi : direction la région de Charlevoix. Vous allez me dire: mais il y est toujours là-bas ! C'est vrai que la région est des plus belles et il y a de quoi visiter : les montagnes des parcs des grands-jardins et des Hautes-Gorges-de-la-rivière-Malbaie, les artistes de Baie-St-Paul, les baleines de Baie-Ste-Catherine... Sur la route, on s'arrête jeter un coup à la chute Montmorency. Ce ne sont pas les embrunts de la chute qui nous mouille mais bel et bien la pluie qui a décidé de ne pas nous épargné pour une bonne partie de la journée (jusque 17h).
Après un arrêt casse-croûte à l'office de tourisme situé avant Baie St Paul, on se laisse abandonner dans cette charmante petite ville en contemplant tableaux et autres merveilles artistiques de Québécois ou Canadiens connus ou moins connus.
Puis vient l'heure de s'isoler sur l'isle aux coudres. Un traversier (gratuit !) permet d'accéder à cette ile dont le nom a été donné par Cartier lors de son premier voyage. L'explorateur malouin a été surpris par le nombre incroyables de coudres (noisettiers) sur ce bout de terre. Un CD explicatif nous relate les mœurs et légendes de cette ile isolée du monde. On y apprend notamment comment on "cueillait" les marsouins, qui ont d'ailleurs donné le nom aux habitant de la ville. On y visite les deux économusée de l'île, soit une cidrerie et une meunerie. De quoi goûter au cidre de glace (fait avec des pommes ceuillit en hiver), au mout de pomme et au mistelle avant de mieux comprendre l'utilité de deux moulins, un à vent et un à eau, sur l'île (le moulin à eau ne fonctionnait que lors de la déblacle, le meunier a été contraint de construire un moulin à vent).
Le soleil fait enfin son apparition...lorsque nous reprenons le traversier pour regagner la rive nord. On reprend la route du fleuve pour y croiser Saint-Irénée, village faisant partie de l'association des plus beaux villages du Québec. Repas italien à la Malbaie avant de reprendre la route des montagnes pour le retour à Québec. Comme on ne s'en lasse pas, on va revoir la chute Montmorency de nuit. Catherine, notre invitée de Gembloux, en a pris pleins les yeux malgré la pluie.

lundi 20 juillet 2009

Festival d'été



Juste un petit mot pour vous dire que, comme chaque année, Québec a rythmé au son des mélodies de rock, pop, rap, reggae, classique... lors du traditionnel festival d'été. Cette année, Kiss, Sting, Malajube, Iam, Placido Domingo, Beck, the lost fingers étaient les têtes d'affiche. Le festival s'est finit hier soir et pour ma part, je n'aurai été voir qu'un seul groupe, Indochine, le 14 juillet. Cela etait tout de meme suffisant pour me rappeler de bons vieux souvenirs lors de l' "aventurier". Pour les nostalgiques comme moi :
http://www.youtube.com/watch?v=JVcpy4Bfr9Y

dimanche 12 juillet 2009

Parc des Grands Jardins


Ce samedi, sortie de prévue avec François et Michel, deux amis de l'Université Laval, dans la région de Charlevoix : la boucle du mont du lac des cygnes du parc des grands jardins. J'avais déjà monté le mont du lac des cygnes mais avec des raquettes en janvier 2008. Cette fois, ce sont avec des chaussures que l'on fait les 440 mètres de dénivelé pour y atteindre la vue spectaculaire à 360°. Alors que l'on sue des grosses gouttes lors de la montée, le haut du mont est venteux et un anorak est bienvenu. Une guide du réseau de la SEPAQ nous y explique la formation de cette chaîne de petites montagnes. Alors situé beaucoup plus au sud, une météorite a frappé à l'endroit exact des éboulements il y a 365 millions d'années et y a creusé un cratère de 54kms de diamètre. Les tensions de cet impact ont contraint la croute terrestre a se soulever quelques kilomètres plus loin pour y créer le massif des grands jardins. Autour de nous, lorsqu'il y a végétation, c'est celle de la taïga qui domine : lichens et quelques pins.
La boucle permet de croiser lacs, massifs rocheux, rouisseaux et... d'autres randonneurs. Par contre, aucunes traces des caribous sédentaires du parc ;(
Après l'effort, le réconfort avec une bonne frite-bière à Baie St Paul, magnifique petite ville se situant proche du St-Laurent et sur la délimitation (circonférence) de l'impact de la météorite.

Vacances en Ontario - Dimanche 5 juillet : Parc Algonquin


Cette fois, c'est moi qui me reveille tôt. Je suis encore tout excité de ce que j'ai vu la veille et suis pressé de voir l'autre grand parc du Nord de l'Ontario. Un arrêt au Métro pour acheter nos lunchs et nous nous présentons à la porte Ouest du Parc à l'ouverture. Le parc est surtout réputé pour ces lacs. La meilleur façon de le découvrir est donc de louer un canot, moyen de locomotion inventé par les amérindiens. Je prends place à l'arrière pour assurer la direction et constituer 90% de la puissance motrice ;)
On s'aventure, malgré Anne (qui se dit pourtant une aventurière), dans des criques pour y découvrir le monde un peu plus sauvage du parc. On espère une apparition d'orignal mais on ne verra finalement que des hérons. Les lacs ne sont pas fréquentés que par des hérons, canots ou kayaks, on y croise fréquemment des bateaux à moteur appartenant aux propriétaires des châlets du parc.
Les 4h passent vite et il temps de ramener le canot à la réception. Le trajet le plus court est terrestre, il faut donc faire un peu de portage, comme le faisait les amérindiens et les premiers colons.
La suite de la journée, nous découvrons le parc via les sentiers de randonnée. Des feuillets nous expliquent la géologie, la végétation et la faune du parc. On y apprend ainsi qu'il y a 11 000 ans, le glacier qui couvrait toute la région s'est retiré laissant place à la végétation de pins, épinettes et bouleaux. Les feux de foudre ont également un grand rôle dans la composition de la faune et la flore du parc. Quelques beaux points de vue (à pic) s'offrent à nous. La dernière randonnée nous apprend comment les castors ont créer grâce à leurs barrages un lac à eux tout seuls.
Il est alors temps de laisser derrière nous castors, orignaux, loups, ours noirs et autres ouaouarons pour rejoindre Toronto... et ces bouchons !

Vacances en Ontario - Samedi 4 juillet : Parc Killarney



















Un des nombreux livres que l'on possède sur le Canada nous avait pourtant prévenu : le parc Killarney fait partie des 100 endroits à voir absolument au Canada. Mais on s'est quand même pris une claque tellement ce parc est magnifique! Beau soleil, ventre plein (c'est l'avantage des gîtes et leurs petit-déjeuners gargantuesques), chaussures de randonnée, crème solaire, répulsifs à maringouin... on est prêt pour l'ascension permettant la vue sur les montagnes La Cloche (autrefois plus hautes que les Rocheuses). Le sentier est répertorié comme difficile et... il l'est. Il ressemble en effet parfois plus à de l'escalade à travers les roches de quartzite blanc que de la marche. Mais la vue en haut est magnifique! Les montagnes blanches surplombent les lacs où les kayaks et canots ne ressemblent qu'à des points colorés.
Le parc Killarney a une superficie de 485 km² et offre bien entendu plus d'une randonnée. Notre deuxième sentier est beaucoup plus proche de la baie Géorgienne et on passe du quartz au granit rose. Des panneaux explicatifs nous parle de l'histoire de la région et du petit village de Killarney (550 habitants) ryhtmé autrefois par la pêche et l'industrie forestière. On commence à apercevoir l'eau turquoise de la baie Géorgienne. On n'a qu'une seule envie : plonger dedans! Mais la fraîcheur de l'eau incite certaine à revoir leur plan et finalement à bronzer. J'ose m'aventurer un peu plus dans l'eau... jusqu'à finalement finir dedans accidentellement (maudits sédiments glissant sur les roches!).
Je me laisse sécher au soleil puis on va visiter le phare du village avant de manger les "fish and chips" réputés de la région. Le poisson est péché le matin avant d'être pané et cuits dans un ancien bus qui sert de resto.
On resterait bien à Killarney mais dimanche, un autre parc répertorié dans le top 100 nous attend, c'est le Parc Algonquin. Sur la route, un renardeau peu farouche constituera notre seule halte.

Vacances en Ontario - Vendredi 3 juillet : Mississauga-Killarney


Lever à 7h du mat. Pour aller au boulot ? Non ! pour aller en vacances de 3 jours au nord de Toronto. Il faut dire que le planning est assez chargé (8h de route prévues) et que je me demande si cela sera finalement des vacances. On dit au revoir aux bouchons matinaux de Mississauga pour s'aventurer dans la campagne proche de Barrie. C'est d'ailleurs notre premier arrêt. Devant le lac Simcoe se tient en effet un énorme spirit catcher qui a été créé pour l'expo 86 de Vancouver. Cela vaut quelques photos.
On s'aventure alors plus vers la baie Nattawasaga pour y rejoindre Midland et son musée Huronia, où se trouvent, pêle-mêle, des objets de toutes les époques. Le musée contient toutefois une partie fort interéssante sur l'art amérindien. Le coût d'entrée comprend également la visite d'un village huron reconstitué : maison longue, séchoir, maison du chaman, fabrication de canot... tout est là pour mieux comprendre le mode de vie des Hurons de la région avant le 19ème siècle. Une grande partie de ces Hurons ont dû partir vers d'autres contrées (chassés de ces terres par les Blancs) mais de nombreux villages amérindiens restent tout de même dans la région.
Après une halte bouffe (pas que pour nous, pour les maringouins aussi...), courte randonnée dans le parc provincial de la Rivière Française (French River). Cette rivière qui a vu Champlain atteindre ses limites de découverte du Canada a aussi grandement été utilisée par les convois de traite de fourrure.
On poursuit la route vers le Nord et vers Sudbury, la grosse ville du nord de l'Ontario : Sudbury (150 000 hab). C'est à cet endroit que l'on a prévu de manger avant de redescendre vers notre gîte. Pour être franc, on a beau avoir tourné en rond 1h dans la vieille ville, il n'y a rien d'attirant dans cette ville. On se console tout de même avec des côtes levées et un burger au Swiss Chalet.
Il nous reste ensuite 1h de route pour retrouver notre gîte situé à proximité du parc Killarney. Le gîte est idéalement placé, près d'un beau petit lac et on peut y regarder le soleil se cacher avant de rejoindre Morphée.

Vacanes en Ontario - mercredi 1er juillet : Windsor et Pointe Pelée



















Devançant la fête nationale française et belge, la fête du Canada tombait cette année un mercredi. De nombreuses attractions gratuites soulignent la création de la confédération du Canada en 1867. La Pontiac G5 prend la direction de Windsor via la highway 401. Premier arrêt à Woodstock, non pas pour y fumer un calumet de la paix datant de 1969 mais pour y prendre une photo de l'attraction du coin : la statue représentant l'hostein qui a produit le lait avec le plus de matière grasse... Cette ville s'est d'ailleurs proclamée "dairy town of Canada". On se sent déjà dépaysé de Totonto à ce moment.
On dévie ensuite de la 401 pour longer le lac St Claire, un lac qui fait la transition entre le lac Huron et le lac Erié. Les magnifiques villas et autres bateaux impressionants de la région témoignent d'un intérêt certain pour ce lac.
La route "Riverside Drive" nous amène tout droit à Windsor. Cette ville de moins de 250 000 habitants est située directement en face de Détroit, seulement séparée par la rivière Détroit. 2 ponts et un tunnel permettent de rejoindre la ville de Ford et de Robocop. On décide de prendre notre lunch dans un des parcs qui donnent vue sur la ville américaine.
Cette proximité entre les 2 pays explique la fondation du Fort Malden qui a permis aux Anglais de repousser en 1812 les attaques des Américains fraîchement indépendants. Comme dans tous ces combats d'indépendance (ou de dépendance dans ce cas), les premières nations ont joué un grand rôle et le musée n'oublie pas de le souligner.
Cette journée grise mais non mouillée (malgré les prédictions météorologiques) nous emmène ensuite au parc national de la Pointe-Pelée, soit le point le plus méridional du Canada ! À défaut d'aller au pole Nord canadien, on aura au moins foulé de pole Sud canadien ;) Une forêt ressemblant à la jungle laisse place, à la pointe, à une plage de sable. Les marais du parc vont le bonheur des tortues, grenouilles et oiseaux migrateurs ou non.
Il est déjà tard lorsque l'on quitte le bord du lac Erié pour rejoindre Mississauga. On croise sur le retour des puits de forage de pétrole au milieu de champs beaucoup plus colorés que ceux autour de Québec. Une seule journée de travail attend Anne avant notre grand week-end au nord de Toronto.

mardi 7 juillet 2009

Vacances en Ontario - dimanche 28 juin : zoo de toronto





















Changement de décor le dimanche 28 juin. Le ciel est nuageux, gris et menaçant. S'aventurer dans un parc ou la campagne ontarienne n'est donc pas trop indiqué. Partons alors à l'exploration du zoo de Toronto. Datant de 1974, ce zoo se découpe en 7 portions. La première (indo-malaisie) permet d'y contempler tapir, orang-outans, tigre de Sumatra... Les gorilles, petit et grand hipopotames, rhinoceros blanc... nous attendent dans la portion Africaine. Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls car à la sortie de la partie couverte, la pluie s'abat et ne s'arrêtera pas pendant 2 heures. On est donc trempé pour voir les grizzlys, loups blancs, bisons... situés dans la portion canadienne. Pas le temps de sécher pour voir les grenouilles ou jaguars de la portion américaine (du Sud essentiellement). Se retrouver dans le même enclos que les kangourous et les émeus est possible dans la portion australienne. Enfin, des animaux beaucoup plus familier (renard, chameaux, chamoix, cheval de Pierwiastki) nous regardent passer dans la portion eurasienne. La dernière portion, réservée aux enfants (et aussi aux adultes à l'esprit jeune), permet entre autre de se prendre pour un chien de prairie.
Un zoo traditionnel qui à mon goût ne vaut pas celui de St-Félicien. Mais, il a au moins le mérite de nous rappeler que nous ne sommes pas seuls sur Terre et qu'il faut la partager avec des espèces le plus souvent bien plus vieilles que nous.

Vacances en Ontario - samedi 27 juin : Wasaga beach


Les beaux jours reviennent au Canada. Alors, j'en ai profité en prenant une semaine de vacances pour rejoindre Anne et découvrir un peu plus la province de l'Ontario. Arrivé vendredi à minuit à Mississauga, le reveil est plutôt dur pour mon 1er jour de vacance, le samedi 27 juin. Surtout que cela commence par de la paprasse à compléter (pour notre dossier d'immigration). Sitot finit, direction Wasaga Beach pour profiter du soleil. J'ai en effet une grosse envie... de ne rien faire que bronzer et piquer une tête dans de l'eau bleue turqueoise. Impossible au Canada me direz-vous ? C'est que vous ne connaissez pas la baie georgienne et son eau d'un bleu à en faire pallir les Maldives et cie. Wasaga beach, à environ 1h45 de Mississauga, était donc tout désigné pour se relaxer en ce samedi ensoleillé.

lundi 15 juin 2009

Des scientifiques au milieu des bois (Sacacomie)...


...et pas des forestiers ou biologistes. Non, non, non ! Vendredi et samedi ont vu le rassemblement de chimistes, biochimistes, bioinformaticiens et biophysiciens en plein milieu des lacs et montagnes de la Mauricie. Mais ne vous inquiétez pas, nous n'étions pas en camp d'entrainement pour mieux résister au H1N1 ou pour chercher de nouvelles bactéries. Nous étions tous réunis (chercheurs et étudiants de l'Université Laval, de Trois-Rivières, de Sherbrooke, de Montréail, McGill et Concordia) pour mieux se connaître et échanger dans... un superbe hôtel perdu dans la végétation la plus sauvage : l'hôtel Sacacomie. On a eu le chance d'avoir du beau temps et donc de profiter, entre les présentations, des terrasses avec vues sur le lac Sacacomie. On a aussi profiter des chambres, qui comme tout le reste, sont tout en bois ! Bref, l'hôtel ressemble à un énorme chalet canadien (ou de trappeur). Samedi, avant le départ, on s'est risqué à une randonnée en rabaska sur le lac avec vue sur l'hôtel.
C'est pas si pire d'être postdoc parfois ;)

lundi 8 juin 2009

Les Laurentides - 3ème partie : campagne et fermes



















Le dimanche, il est temps de rejoindre Montréal pour que Anne reprenne son train vers Toronto. Tout a donc une fin... Mais on profite de la route du retour pour emprunter les routes secondaires et admirer les prairies de la campagne des hautes et moyennes Laurentides. Dans cette région, on fait surtout de l'élevage bovin et équin. On visite une ferme un peu spéciale : on y élève les animaux pour le plaisir et non pour les revendre à la boucherie. De plus, la ferme "du coq à l'âne" contient beaucoup d'animaux nains. Ainsi, on y croise des cochons vietnamiens, des lapins et canards nains, des lamas, des ânes, des poneys, des chêvres... Ici, tout est bio ou presque. On utilise également la méthode D avec beaucoup d'ingéniosité. On met ainsi, par exemple, des lamas dans l'enclos des moutons, pour protéger le troupeau des éventuelles attaques de loup. Le couple qui vit dans cette ferme sont des passionnés et cela se voit : on parle avec eux pendant 2 heures sans voir le temps défilé. On est même un peu à la bourre pour rentrer sur Montréal. Pas grave, on ne fait pas de pause et on mange nos tartines dans la voiture.

Les Laurentides - 2ème partie : Réserve Papineau-Labelle




















La journée débute bien : après avoir bien dormi, un gros petit déjeuner québécois (bacon, oeufs, creton, fêve au sirop d'érable) nous attend. Un petit tour au dépanneur pour prendre notre lunch et direction la réserve faunique Papineau-Labelle. Cette réserve est essentiellement un lieu de pêche et de chasse. Pour nous, c'est surtout l'occasion d'augmenter nos chances de voir de la faune québécoise. La route asphaltée a laissé la place aux chemins sableux et caillouteux. De superbes panoramas s'offrent à nous grâce au mélange forêts/lacs. Sur la route traverse non pas un ours comme la veille mais une grosse tortue qui recherche la fraîcheur des bois. La ballade d'1h30 nous permet de contempler l'étendue de la réserve. Ici et là, des tamias nous passent devant les jambes, à la recherche de graines ou autres glands.
Après la réserve, on se dirige encore plus au nord vers la bourgade. C'est à cet endroit, au bord du lac marie-louise, que nous dormirons ce samedi soir. Mais cette fois, pas dans un gîte mais dans un tee-pee, comme le faisait les amérindiens il y a encore une centaine d'années. Avant cela, on profite du canot mis à disposition pour ramer sur le lac. On profite également du lac lors d'une cure de 2 heures dans le spa scandinave du site. On alterne le chaud (sauna, jacuzzi, hamman) avec le froid (eau froide du lac). Un peu d'appréhention lorsqu'il faut plonger dans le lac ou se mettre sous la fontaine d'eau froide mais finalement, avec la chaleur emmagasinée, on ne sent (presque) rien.
Enfin vient le moment de rentrer dans notre tee-pee après le barbecue. On y allume un feu au milieu mais il faut très vite ouvrir beaucoup plus l'ouverture en haut du tee-pee car on est en train de s'enfumer ! On n'a pas l'habitude de dormir près d'un feu (c'est un peu stressant) donc ne dormira que quand il sera éteint. Heureusement que l'on avait de grosses couvertures car il faisait pas chaud. Et puis pendant la nuit, les maringouins ont en profité pour se nourrir. Mais cela reste une superbe experience !

Les Laurentides - 1ère partie : Mont-Tremblant



Au nord de Montréal se situe la région des Laurentides. Cette région est réputée comme la région plein-air des Montréalais. En hiver, les stations de Mont-Tremblant font la joie des skieurs et autres surfers. L'hiver passé, place aux semis, aux randos, à la pêche ou encore à la chasse (beh oui, il y en faut pour tout le monde).
Avec Anne, on avait donc décidé de passer 3 jours sur cette terre sauvage parsemée de fermes, ponts couverts et paturages. Vendredi, direction le parc du Mont-Tremblant. Sur la route, nous croisons les panneaux indiquant la direction des villages de St-Sauveur, la Conception, l'Annonciation, l'Ascension. Il faut dire que la région s'est développée dans le milieu des années 1800 sous l'impulsion du curé Labelle (d'ailleurs "Laurentides" vient de Saint-Laurent, diacre martyrisé). Nous, on en profite pour flaner le long des cours d'eau sous le soleil. On arrive à 11h au Mont-Tremblant bien décidé à faire la randonnée "le centenaire", la rando la plus dure du parc. La rando est effectivement difficile : on ne fera que monter pendant la première heure avec le plus souvent des pierres à enjamber, quand cela n'est pas à escalader ;(
Mais l'arrivée en haut du sommet nous permet de contempler tout le vert à perte de vue des feuillus de la région. La vue sur le secteur de la Diable est la plus belle et mérite vraiment le coup d'oeil. Le plus grand parc du Québec est aussi très vallonné (il fait partie du bouclier canadien) et cela on va l'apprendre très vite lors de notre randonnée de 5h...
De retour en bas, on peut remercier un New-Yorkais qui nous a fait un lift avec son char jusqu'au parking car il nous restait encore 3 kms de route à faire (et après les 9 kms en montagne, on trouvait cela un peu plate d'avoir encore 1h de marche sur de l'asphalte). On a ensuite contemplé la beauté de la chute du diable avant de partir vers notre gîte situé à la Minerve. Et alors que l'on en cherchait un toute la journée, que ne fut pas notre surprise de voir un ours noir (trop) pressé traversé devant la voiture en quittant le parc.
On avait besoin d'une bonne bouffe et d'une bonne nuit de repos après tous ces efforts et ces émotions. La bouffe, on la prise dans le village de vacances d'hiver pittoresque de Mont-Tremblay village. On se croirait dans Walt Disney tellement les maisons sont colorés et en style ancien. Pour la bonne nuit de sommeil, nous sommes bien tombé : un au bord d'un lac dans un village paisible. Et cerise sur le gateau, les propriétaires étaient parti à Montréal (on a été accueilli par la voisine) et on avait donc la maison pour nous tout seul !

dimanche 31 mai 2009

Clostridium lavalense

Travaillant sur une nouvelle classe d'antibiotique, je me tiens toujours au courant des dernières découvertes reliés au monde microbien. Quelle est donc ma surprise de voir que l'équipe de Michel Bergeron de l'Université Laval a identifié une nouvelle bactérie. Et pour fêter cela, rien de tel que de la nommée du nom de l'Université, soit Clostridium lavalense. Bon, il semble que j'ai encore du pain sur la planche pour combattre ces vilaines bactéries dont on n'a même pas identifié la moitié.

Lien vers l'article de vulgarisation :
http://www.aufil.ulaval.ca/articles/universite-bacterie-17371.html

vendredi 22 mai 2009

Oakville, lac Ontario et ice cream



















Juste à côté de Mississauga se situe la petite ville d'Oakville (165 000 habitants seulement). Cette ville possède un beau centre-ville et longe le lac Ontario, permettant ainsi les ballades bucoliques. Alors, avec Anne on en a profité lundi 18 mai, avec en prime une glace en amoureux. De quoi avoir des forces avant de repartir à Québec.

Péninsule de Bruce


















Acte II de notre week-end du 16-18 mai avec une excursion à la péninsule de Bruce le dimanche. Après mes 9 heures de route le vendredi pour rejoindre Anne, 8 nouvelles heures de route (aller-retour heureusement) nous attendait. Départ à 8h, arrivée vers midi avec des beaux paysages tout du long (sauf les 15 premières minutes pour sortir de la périphérie de Toronto) : campagnes, fermes, ranch à chevaux, forêts, lacs... Le Parc National de la Péninsule est immense mais c'est la partie la plus au nord qui nous intéresse, avec ses vues sur la baie georgienne. Malheureusement, le transport permettant d'aller sur l'ile aux pots de fleurs (des formations géologiques érodées par l'eau du lac qui ont une forme de pots de fleurs) n'est pas disponible ce jour là à cause d'un vent trop fort. Et c'est vrai qu'en haut de l'observatoire on a du mal à garder notre équilibre. Mais la vue est superbe avec une eau bleu que l'on a envie de toucher. Mais il va falloir marcher un peu à travers la forêt pour rejoindre la baie georgienne.
Arrivés à destination, on n'en crois pas nos yeux tellement l'eau est vraiment d'un bleu étincellant. On se croirait au Maldives mais avec des sables de roches et une eau à 10°C maximum. On prend le temps et on aperçoit au loin (grâce aux jumelles) un des pots de fleurs sur l'île.
Quelques dattes et nous voilà repartis pour redescendre à Mississauga en longeant cette fois le lac Huron. Cette fois, ce sont des dunes et des plages de sable qui nous attendent lors de nos arrêts. Le coucher de soleil sur le lac Huron (qui ressemble à une mer tellement il est vaste) est magnifique. Dommage qu'ils ne sont pas en recherche de chimiste dans le coin sinon pas sur que je serais à Québec aujourd'hui...

Wonderland... un peu, beaucoup mais pas trop quand même


Le week-end passé (16 au 18 mai), j'ai rejoint Anne à Mississauga pour 3 jours complètement différent. Tout d'abord, un samedi au pays des merveilles, traduction de Wonderland. Comme Alice, mes référentiels ont été complétement chamboulés dans ce parc d'attraction situé à 30 minutes de Toronto. Connaissant mes limites (ou plutot celles de mon ventre), j'avais clairement optés pour les montagnes russes, les seuls manèges que je supporter. En fait, ces manèges sont peu répétitifs et vont souvent tellement vite que mon ventre n'a pas le temps de se rendre compte que cela tourne dans tout les sens.
Histoire de renter tout de suite dans le bain, on a commencé directement avec le behemoth, la plus effrayante des montagnes russes. Puis, j'ai pu encore en enchainer 3 autres avant de faire une petite pause... Faut dire qu'il n'y avait quasi personne et donc que les délais entre chaque attractions était un peu court à mon goût.
On a trouvé cela dommage que la partie aquatique n'était pas ouverte mais le peu d'eau qui nous a éclaboussée nous a vite fait comprendre pourquoi. On s'est réconforté avec les belles couleurs des arbres du parc.
J'ai réussis mon pari (faire toutes les 12 montagnes russes) sans trop prendre de risques (j'ai laissé cela à Anne). J'ai tout de même réussit à me sentir "tout croche" comme on dit ici sur le carrousel à chevaux...

jeudi 30 avril 2009

Trouvez moi !
















Vous connaissez le concept de "Trouver Charlie" ? Alors, à vous de me retrouver sur la photo ci-dessus, parmis tous les chimistes de l'Université Laval (élèves, profs, assistants de recherche).

dimanche 26 avril 2009

Champlain, sucre, oies et St-Laurent



Anne et le soleil étaient présents cette fin de semaine passée, la combinaison idéale pour découvrir le Québec. D'abord vendredi en fin de journée, on ingurgite un yaourt glacé comme carburant avant une petite ballade le long du Saint-Laurent. La "promenade Samuel de Champlain" est née de la volonté de la ville de Québec de célébrer le 400ème en 2008. C'est une promenade très agréable et les marcheurs ne sont pas les seuls en profiter; on peut y croiser des cyclistes ou autres amateurs de rollers.
Samedi, on petit déjeune léger car ce qui nous attend à midi nécessite de la place ! Soupe aux fêves, oreilles de crisse, jambon, tourte à la viande, crème aux oeufs, crêpes, tarte au sucre... le tout arrosé de sucre d'érable bien entendu. 22°C pour un repas en cabane à sucre, c'est un peu atypique mais plaisant tout de même. Avec cela, des jeux typiquement québécois : musique à la cuillère (j'ai pu exercé mes talents...), sciage de buche, clouage de buches. Pour se remettre du taux de sucre élevé dans le sang, quoi de mieux que de diluer avec une bonne bière artisanale de la brasserie Archibald au Lac-Beauport. Bref, j'ai pas eu trop de mal à dormir à trouver le sommeil le soir-là ;)
Dimanche, le soleil est encore là mais le vent s'est levé. Des conditions idéales pour aller observer les oies des neiges à Cap-Tourmente. Après avoir passé l'hiver au New-Jersey, les oies remontent en direction de l'Arctique pour s'y reproduire et y faire naître les futurs SDFs. Mais tout cela demande beaucoup d'énergie. Les marais de Cap-Tourmente sont une halte de rêve pour les oies car ils y contiennent un mets très apprécié et riche en amidon : le rhizome du scirpe. Plus d'un million d'oies passeront entre avril et mai ici avant de reprendre leur vol pour le grand Nord. Le Parc protégé propose également des randonnées avec, après une bonne montée, un superbe point de vue sur le parc et ses marais.
Pour finir le dimanche, direction la région de Charlevoix. Arrêt à Petite-Rivière-St-François réputé pour son massif et ses pistes de ski alpin. Mais, le village au bord du fleuve St-Laurent vaut également la peine d'être visiter. Le parc des riverains longe le Saint-Laurent et une plage de sable fin. On profite du soleil en prenant place sur une roche en contemplant le fleuve et l'ile aux Coudres. D'ailleurs on était si bien qu'on a faillit se faire piéger par la marée.

lundi 20 avril 2009

Patinoire et manèges

Les patinoires externes sont dégelées depuis bien longtemps alors pour les amoureux du patin, restent les patinoires internes. Et pourquoi ne pas mêlé patin et manèges ? C'est ce que propose le centre commercial des Galeries de la Capitale ! Après une bouffe rapide, on chausse les patins pour un petit 30 minutes de glisse alors que d'autres prennent des tickets pour faire un tour de montagnes russes. Quand on patine, on a l'impression d'être avec d'Alice aux au pays des merveilles tellement cela semble étrange. Les nouvelles stagiaires françaises ont également opté pour le patinage. Mais en Bretagne, les patinoires sont plus rares qu'ici et cela se voit ;)

lundi 23 mars 2009

Course de traineaux à chien à Wendake


La saison prend fin alors on en profite pour aller voir les dernières compétitions de la saison. Le rendez-vous est fixé à Wendake, dans le village huron près de Québec. Place adéquate pour promouvoir un mode de transport qui jadis, avant l'arrivée de la motoneige, ne servait pas pour le loisir mais bien pour survivre. Cela permet également de se remémorer que si les Blancs ont pu s'installer au Québec et au Canada, ils le doivent en grande partie aux amérindiens et à leur mode de vie ancestrale.
Le matin, c'est la course des traineaux à 6 chiens avec départ toutes les 2 minutes. Les chiens n'ont pas grand chose à avoir avec les huskys ou malamutes qui nous avaient tirés lors de notre sortie loisir avec Anne. On sent bien qu'ici le chronomètre a de l'importance et donc les chiens sont batis pour faire des grandes pointes de vitesse. Des croisement avec des lévrier pour obtenir un chien résistant au froid, endurant mais rapide également. Et cela va vite. Le vainqueur, un gars de Val d'Or. A noter également la présence de mushers des Etats-Unis ! Et il ne faut pas croire que c'est une passion d'hommes car de nombreuses femmes y participent.
Cela donne envie ! On va quand même attendre d'avoir une maison en campagne car 6 chiens d'attelage dans l'appartement, on risque d'être un peu serré...

mardi 10 mars 2009

Boston


2ème fois que je passe la frontière pour les States et encore une fois pour la job. Faut croire que je ne vais voir nos voisins américains que lorsque l'on m'y oblige... Cette fois, direction Boston (en Québécois, prononcez Boston et pas Bostone comme les 99,88 % d'autres terriens le prononce) pour un congrès en Biophysique. La route n'est pas si longue car on contemple les vallons des cantons de l'Est (Québec), le backcountry du Vermont (ici on se rend compte que la mode, on peut vivre sans...), les montagnes des Appalaches du New Hampshire et enfin les grosses autoroutes et les gros pick-up du Massachussets. Myriam, seule femme dans le char, a quand même un peu souffert par moments fâce aux trois gars. Notre hotel est situé à 5 minutes à pied du centre des congrès, soit Seaport avec vue sur les quais. 3 gars pour 2 lits, cela veux dire "roche papier cisseaux" pour savoir qui va dormir seul. Le premier jour est celle de la présentation de mon poster (et de Mathieu également) mais on a l'impression de n'être qu'une fourmi chercheuse dans ce congrès car plus de 700 posters sont affichés et sont changés à tous les jours. 2H d'explications (in english of course !) mais beaucoup de bons échos de la part de mon auditoire ;). 2 jours après notre arrivée, une tempête de neige s'abat sur Boston : je commence à croire que là où je vais, je ramène la neige. On sent que Boston n'est pas très habituée à la neige car le déneigement est plus long qu'à Québec. Mais bon, on est à 5 minutes à pide du congrès donc pas d'excuses pour louper les conférences et posters ;(
Au total, 4 jours de congrès, plus de 6000 scientifiques, une soirée crème glacée-danse (j'aurais jamais cru que les biophysiciens pouvaient être aussi fou de danse !) et des soirées tranquilles avec des collègues d'une grosse délégation de l'Université Laval.
On n'a pas que fait de la science lors de ce séjour. Boston (ou plutôt Cambridge devrais-je dire) abrite deux universités renommés mondialement : Harvard et le MIT. Harvard, plus vieille université nord-américaine est assez jolie à visiter avec ses briques rouges. Par contre le MIT n'a aucun charme mais quand on pense à tous ces grands scientifiques qui sont passés par ici, cela donne le tournis.
Après avoir visité un peu de la famille à Jérémie, on rentre sur Québec où on se remet surtout de la bouffe des States ;(

mardi 17 février 2009

Musher

Une sensation de liberté et de communion avec son attelage. Voilà ce que l'on ressent lorsqu'on est musher. A St-Nicolas, à deux pas de Québec, on a l'occasion de conduire un traineau à neige tiré par des malamutes, des huskis, des samoyèdes. A l'avant de notre attelage de 6 chiens sont placés les deux chiens toujours prêt à partir. Suivent les deux swing dogs et enfin les deux wheel dogs. Quelques proplèmes de rapport dominance/dominé au départ vaut un remaniement de notre attelage. Par la suite, pas de problème, notre attelage est généreux, peut-être trop d'ailleurs par moment. C'est comme un char automatique, dès qu'on lache les freins cela démarre. Et d'ailleurs, pour en avoir fait l'expérience (je n'ai pas respecter la première règle de base, j'ai laché le traineau suite à un virage trop large), les chiens ne s'arrêtent pas. Inépuisables ces chiens, malgré la température assez chaude pour eux (-3°C) ce jour là. Les 3h de ballades se sont déroulés trop rapidement. J'en reveut encore ! Et quand on sait qu'un chiot de traineau ne coute que 50 CAN$... Musher un jour, musher toujours ?!?

Pain de sucre

Les chutes de Montmorency sont à voir autant en été qu'en hiver. En effet, la chute propose un autre visage en ce moment. Le débit est fortement réduit par rapport au printemps-été mais ce n'est pas la principale attraction mais bien la présence d'une grosse boursouflure devant la chute, sur le lac gelé. Cette bosse, de son petit nom le "pain de glace", est le résultat des embruns qui se cristallisent en neige-glace en remontant puis qui retombent plus ou moins loin selon la force du vent. De nombreux amateurs de beaux paysages et de belles photos sont présents sur le pain de glace. Sur le bord de la chute, d'autres amateurs prennent leur pied : les alpinistes qui grimpent à même la glace des stalactites.

Le carnaval d'hiver est finit



















Samedi, c'était le grand défilé en haute-ville du plus grand carnaval d'hiver au monde. Avec Anne, on a profité du beau temps (mais aussi du vent ;( ) pour boire gratuitement du chocolat chaud, regarder le spectacle de patinage en Place d'Youville, passer devant le château de glace et contempler les sculptures de neige façonnées par des artistes venant du Québec, du reste du Canada, de France, de Suisse, du Pérou... D'ailleurs, le sculpteur français venait... de la Meuse ! Puis, le soir tombe et il est temps d'aller au défilé. Un peu de caribou pour se réchauffer et enfin, à 8h15, les chars arrivent. Cette année, le thème est la mascarde. Une heure de défilé cloturé par le char de Bonhome qui lui ne semble pas avoir froid (et oui, c'est un bonhomme de neige).
Vivement l'année prochaine !

dimanche 8 février 2009

Canots sur le St-Laurent




C'est le carnaval de Québec en ce moment. Et ce dimanche, comme à chaque année, était organisée la traversée Québec-Levis par canots à glace. Ce sport était à l'origine un réel moyen de transport adopté par les Amérindiens pour rejoindre l'autre rive durant l'hiver. Il a ensuite été adopté par les nouveaux arrivants pour y transporter vivres et personnes. Maintenant, les ponts entre les deux rives existent et le canot sur glace n'est plus pratiqué que comme sport.
Plusieurs catégories sont présentes pour cette compétition : homme, femme et participation (amateur). Le départ est donné depuis le bassin Louise et cela va très vite. Les canoteurs longent d'abord le quai du port de Québec (là où le St-Laurent n'est pas gelé) pour se placer en face du château Frontenac. Les concurrents doivent à ce moment fournir encore plus d'efforts pour rejoindre l'autre rive (Lévis). En effet, le canot se retrouve sur l'eau puis la glace et ainsi de suite. Les pagailleurs se transforment alors en pousseurs de canots (120kg pour un canot d'homme). Rebelote pour le retour, et pour les hommes, cet aller-retour doit être fait 2 fois !
Le final est haletant : 3 canots se tiennent en un mouchoir de poche. Et c'est finalement le canot "chateau Frontenac" qui gagne. Pour nous, il est temps d'aller boire un chocolat chaud car le vent s'est mit de la partie et avec l'humidité du fleuve, nos doigts commencent à devenir blanc... On aurait mieux fait de participer, certains concurrents n'avaient même pas de tuques !

Première expérience en chalet




















Le chalet : un incontournable de la vie des Québécois. Pourtant, je n'avais pas encore passé la moindre nuit dans un des innombrables chalets des parcs et pourvoiries du Québec. Maintenant, c'est chose faite ! Le chalet Tanguay nous a accueilli (avec 4 collègues-copains de l'Université Laval) ce vendredi soir, en plein milieu de la forêt Montmorency. A environ 1H de route de Québec, ce domaine boisé appartient à l'Université Laval. Là-bas, l'université y donne des cours et fait des recherches sur les forêts boréales d'altitude. Nous n'y sommes pas aller pour la recherche (quoique intéressante) mais pour les nombreux sentiers de ski de fond qui sillonnent autour des lacs ou qui traversent les étendues d'épinettes, pins, sapins et bouleaux. Une petite heure est nécessaire pour rejoindre le chalet en ski (avec les sacs chargés à bloc). Chalet tout en bois mais sans électricité, fuel ou propane ; et avec toilettes à l'extérieur. On va pouvoir vivre à l'ancienne l'espace d'une soirée. Le foyer prend vite et l'atmosphère se réchauffe également autour d'un verre de vin chaud. Les hommes repartent pour 1H de ski de fond, juste avant la tombée de la nuit. Les chandelles sont déjà allumées lors de notre retour, il ne reste plus qu'à faire partir la fondue chinoise. La soirée se finit par une sortie de ski de fond au clair de lune , une partie de cartes et beaucoup de fun, avant de rejoindre nos sacs de couchage.
Le lendemain, rien de tel que de dévorer un bon petit déjeuner gras avec bacon, oeufs, bagels et café. On profite une dernière fois des sentiers avant midi et notre retour sur la capitale.

lundi 2 février 2009

Fin de semaine en couple


Air-Canada fait en ce moment des promos sur les vols à l'intérieur du Canada et Anne en a donc profité pour venir goûter aux joies de l'hiver à Québec. Le planning fut bien chargé ces samedi et dimanche. Tout d'abord, visite de l'hôtel de glace à la station Duchesnay, à environ 30 minutes de Québec. Comme l'année passée, je suis toujours sous le charme des différentes pièces de l'hôtel et surtout des sculptures de glace et sur les murs des suites. Anne aussi capote bien raide ! On flâne dans les suites, on boit dans des verres de glace dans le bistro-discothèque, on s'embrasse dans la chapelle, on ose une glissade sur la rampe. Bref, il est dur de tenir tête à Anne quand elle me dit qu'elle veut passer une nuit ici, même après visionnement des prix.
Après un après-midi plus tranquille dans les magasins, on repart à l'extérieur de Québec pour aller faire du patinage nocturne dans le domaine de la forêt perdu. Des sentiers glacés seulement éclairés par la lune et les étoiles. Anne n'a pas perdu son coup de patin en tout cas.
Dimanche, direction Parc de la Jacques-Cartier (après être passé une petite heure lancé une manip au labo; étape qu'Anne n'a pas particulièrement aimé...). On sort les raquettes pour suivre la rivière cachée et prendre des clichés de ce paysage glacé et enneigé. On revient par les bois, où un chalet nous ouvre ses portes pour faire une halte-bouffe. Après cette sortie sportive, retour à Québec pour une sortie carnavalesque (même si on a eu un peu de mal à sortir la pontiac du stationnement dans le parc... merci aux autres raquetteurs présents). Sur les plaines d'Abraham se dressent les sculptures sur neige d'artistes canadiens, les stands de bouffe (hummm une bonne queue de castor), les glissades Valcartier. Comme tous les ans, le plus grand carnaval d'hiver du monde dispose de son chateau de glace en face du Parlement. On s'aventure jusqu'au chateau Frontenac pour y faire une glissade sur la terrasse Dufferin.
Le soir, sortie cinéma au clap (à 2 pas d'ici). On s'aventure en Inde avec le pouilleux millionaire (slumdog millionaire). Un très bon film, à recommander.
Aujourd'hui (lundi) matin, Anne a repris le vol de 5h40 pour Toronto avec tous pleins de souvenirs et, dixit elle-même, une grande envie de revenir dans 15 jours pour encore profiter de la neige de Québec !

dimanche 25 janvier 2009

Sentiers du Moulin
















Cette fois, c'est avec les collègues de l'Université que l'on part faire une activité hivernale ce samedi. François, Michel et Marie-Eve se joignent à moi pour travailler le "cardio" via le ski de fond. Pour l'occasion, j'achète le matin même des skis... d'occasion (hé oui, je commence à avoir tout le matériel pour passer un bon hiver ici : patins, raquettes, skis alpin, ski de fond). On farte nos skis avant de partir à la découverte des sentiers du Moulin. Situé au Lac-Beauport, ce centre est entièrement dédié à la pratique de la raquette et du ski de fond. Les sentiers sont déjà tracés lorsque l'on arrive à midi, malgré la neige tombée durant la veille en soirée. Les arbres sont gorgés de cette neige fraîche. Magnifique ! (je n'arrive pas à m'habituer et je "capote" à chaque fois). Tellement beau que l'on a du mal parfois à se concentrer sur les "pas alternatifs" à effectuer pour avancer. Quelques chutes et 4 kms plus tard, nous apercevons un refuge qui va nous permettre de casser la croûte. Le retour nous semble plus dur : plus de montées. Et donc, il faut passer au pas de patin.
Le dernier sprint est lancé et voilà, tout est déjà finit.
L'hiver, c'est le fun au Québec... suffit de ne pas avoir peur des -20°C !

dimanche 18 janvier 2009

Le ski hors piste, vous connaissez ?



L'année passée, j'avais déjà fait quelques sorties avec le club plein-air de l'Université Laval. Et bien, rebelote cette année, j'ai repris une carte de membre ce lundi. Et aujourd'hui dimanche, on a bravé le froid sibérien de ces derniers jours pour faire du ski hors piste. Attention, cela n'a rien à voir avec le ski alpin hors des pistes. Les skis, bâtons et chaussures se rapprochent plus des skis de fond que des skis alpins. En gros, on décide quel sommet à atteindre et on y va avec les skis aux pieds. Mais petite astuce pour ne pas glisser en arrière lors de l'ascension : des peaux de phoque. En fait, cela ne sont plus des peaux de phoque (utilisées au début du ski hors piste) mais des peaux anti-recul en synthétique que l'on colle sous les skis. Et je vous assure que cela est efficace. La montée sur un des sommets du Parc Montmorency a duré environ 1h avec au passage, de superbes pins enneigés et de la poudreuse fraîche rien que pour nous ! En haut, on retire les peaux et on peut alors descendre même si la manière n'est pas toujours là (de la neige dans les bobettes, c'est frette !). Mais on a eu du fun malgré les rafales de vent et le peu de visibilité par endroits.
En fait, cela ressemble à de la raquette mais en plus facile car on glisse et donc on dépense moins d'énergie.

jeudi 15 janvier 2009

-24°C = -32%














Une vague de froid est arrivée sur Québec depuis mercredi et devrait rester jusque dimanche. Hier, on a eu droit à du -37°C température ressentie. Aujourd'hui, le vent est un peu moins présent et le thermomètre annonçait -24°C, soit -31°C ressentie. Autant vous dire que même s'ils sont habitués au grand froid des mois de janvier-février, les Québécois en parlent beaucoup et ont hâte que cela se termine. lls sortent beaucoup moins d'ailleurs. Mais pour palier à ce froid inhibiteur, certains fast-food vont prendre d'imagination pour ramener la clientèle. C'est ainsi que Ashton, grande chaîne de fast-food québécoise spécialisée dans la poutine (mélanger des frites, du cheddar et de la sauce brune : c'est cela la poutine) propose ses rabais météo pendant l'hiver. Un minimum de -10% mais qui augmente lorsque le mercure descend ! On en a profité aujourd'hui pour avoir -32% sur la poutine, après une petite marche (bien emmitouflé bien entendu) de 10 minutes.

dimanche 11 janvier 2009

Reprise de la saison de ski


Tomba, Maier, Alphand et autres Grospiron (oui, je sais, je vieillis et ne suis plus à l'actualité), accrochez vous bien car... me revoilà sur les pistes. Cette fois, c'est Mont Ste Anne que j'ai testé. Avant tout, prenons un petit dejeuner 'a la Quebecoise sur la route. Au menu, pommes de terre, bacon, saucisses, oeufs, toasts, rillettes, feves. De quoi prendre du poids pour descendre les pistes plus rapidement...
En arrivant au centre de ski, l'excitation augmente. Avec les 15cm de neige sur Quebec mercredi, on peut s'attendre a des conditions optimales ce samedi. Beh en fait, non... Mais on a eu tout de meme du fun car peu de monde sur les pistes (faut dire qu'avec -20C, cela n'encourage pas grand monde a sortir de chez soi) et un grand soleil nous permettant de contempler le panorama en haut des pistes. Au nord et a l'ouest : les monts de la region de Charlevoix ; a l'est : le St Laurent qui emprisonne dans ses glaces l'Ile d'Orleans ; au Sud : Quebec et sa vieille ville.

Les fêtes au bercail



















Alors que l'année dernière j'avais passé les fêtes de fin d'années ici à Québec (en tête à tête avec la RMN...), j'en ai profité cette année pour retourner en France pour festoyer avec la famille. Noël est une période magique. En effet, alors que je pensais fêter sans ma dulcinée, elle m'a fait la surprise de passer aussi les fêtes en France ! On en a profité pour aller visiter Paris le week-end avant Noël : les Champs-Elisées illuminées, les marchés de Noël (on a pas ete capable de resister face au saucisson corse ;), les boutiques animées, le Tour Eiffel brillant de jaune et bleu... C'est beau tout cela, surtout après une soirée route du rhum avec les gaudrioleurs.
Le 24-25 décembre, c'est avec la famille qu'on a célébrer la "date arrangée" de la naissance de Jésus. Le sapin était plein a craquer de cadeaux. Pour moi ; pull, livres, chocolats (au vue des cadeaux, j'en déduis que l'hiver québécois a vraiment mauvaise réputation en France). Les soirs, parties endiablées de Tock 4 : pour ceux qui connaissent pas, je vous le recommande.
Entre Noël et nouvel an, une gastro a eu la bonne idee de nous terrasser Anne et moi. Tout juste remis le 31 pour aller faire le réveillon a Bruxelles.
Le lendemain, Anne repartait vers Toronto.
Pour moi, le départ était le 5 janvier avec une belle surprise le matin du décollage, de la neige ! Un signe avant de retourner a Québec.
Merci encore a ceux que j'ai revu lors de ce voyage et avec qui j'ai eu vraiment du fun ! Pour les autres que je n'ai pas eu le temps de revoir (merci la gastro...), ce n'est que partie remise !

vendredi 2 janvier 2009

Bonne Année 2009


C'est depuis la France que je vous souhaite à tous une bonne année 2009.
A bientôt sur mon blog ;)