dimanche 12 juillet 2009

Vacances en Ontario - Dimanche 5 juillet : Parc Algonquin


Cette fois, c'est moi qui me reveille tôt. Je suis encore tout excité de ce que j'ai vu la veille et suis pressé de voir l'autre grand parc du Nord de l'Ontario. Un arrêt au Métro pour acheter nos lunchs et nous nous présentons à la porte Ouest du Parc à l'ouverture. Le parc est surtout réputé pour ces lacs. La meilleur façon de le découvrir est donc de louer un canot, moyen de locomotion inventé par les amérindiens. Je prends place à l'arrière pour assurer la direction et constituer 90% de la puissance motrice ;)
On s'aventure, malgré Anne (qui se dit pourtant une aventurière), dans des criques pour y découvrir le monde un peu plus sauvage du parc. On espère une apparition d'orignal mais on ne verra finalement que des hérons. Les lacs ne sont pas fréquentés que par des hérons, canots ou kayaks, on y croise fréquemment des bateaux à moteur appartenant aux propriétaires des châlets du parc.
Les 4h passent vite et il temps de ramener le canot à la réception. Le trajet le plus court est terrestre, il faut donc faire un peu de portage, comme le faisait les amérindiens et les premiers colons.
La suite de la journée, nous découvrons le parc via les sentiers de randonnée. Des feuillets nous expliquent la géologie, la végétation et la faune du parc. On y apprend ainsi qu'il y a 11 000 ans, le glacier qui couvrait toute la région s'est retiré laissant place à la végétation de pins, épinettes et bouleaux. Les feux de foudre ont également un grand rôle dans la composition de la faune et la flore du parc. Quelques beaux points de vue (à pic) s'offrent à nous. La dernière randonnée nous apprend comment les castors ont créer grâce à leurs barrages un lac à eux tout seuls.
Il est alors temps de laisser derrière nous castors, orignaux, loups, ours noirs et autres ouaouarons pour rejoindre Toronto... et ces bouchons !

2 commentaires:

François a dit…

on dirait Davy Crockett allant chasser le castor, il ne te manque plus que le chapeau

Aurélien a dit…

C'est vrai qu'on se croirait presque à l'époque des trappeurs ! Mais j'ai pas vu de raton laveur pour me faire un beau chapeau... Il valait peut-être mieux car le soleil cognait ce jour-là !