mardi 21 juillet 2009

Chute de noisettiers























Samedi : direction la région de Charlevoix. Vous allez me dire: mais il y est toujours là-bas ! C'est vrai que la région est des plus belles et il y a de quoi visiter : les montagnes des parcs des grands-jardins et des Hautes-Gorges-de-la-rivière-Malbaie, les artistes de Baie-St-Paul, les baleines de Baie-Ste-Catherine... Sur la route, on s'arrête jeter un coup à la chute Montmorency. Ce ne sont pas les embrunts de la chute qui nous mouille mais bel et bien la pluie qui a décidé de ne pas nous épargné pour une bonne partie de la journée (jusque 17h).
Après un arrêt casse-croûte à l'office de tourisme situé avant Baie St Paul, on se laisse abandonner dans cette charmante petite ville en contemplant tableaux et autres merveilles artistiques de Québécois ou Canadiens connus ou moins connus.
Puis vient l'heure de s'isoler sur l'isle aux coudres. Un traversier (gratuit !) permet d'accéder à cette ile dont le nom a été donné par Cartier lors de son premier voyage. L'explorateur malouin a été surpris par le nombre incroyables de coudres (noisettiers) sur ce bout de terre. Un CD explicatif nous relate les mœurs et légendes de cette ile isolée du monde. On y apprend notamment comment on "cueillait" les marsouins, qui ont d'ailleurs donné le nom aux habitant de la ville. On y visite les deux économusée de l'île, soit une cidrerie et une meunerie. De quoi goûter au cidre de glace (fait avec des pommes ceuillit en hiver), au mout de pomme et au mistelle avant de mieux comprendre l'utilité de deux moulins, un à vent et un à eau, sur l'île (le moulin à eau ne fonctionnait que lors de la déblacle, le meunier a été contraint de construire un moulin à vent).
Le soleil fait enfin son apparition...lorsque nous reprenons le traversier pour regagner la rive nord. On reprend la route du fleuve pour y croiser Saint-Irénée, village faisant partie de l'association des plus beaux villages du Québec. Repas italien à la Malbaie avant de reprendre la route des montagnes pour le retour à Québec. Comme on ne s'en lasse pas, on va revoir la chute Montmorency de nuit. Catherine, notre invitée de Gembloux, en a pris pleins les yeux malgré la pluie.

lundi 20 juillet 2009

Festival d'été



Juste un petit mot pour vous dire que, comme chaque année, Québec a rythmé au son des mélodies de rock, pop, rap, reggae, classique... lors du traditionnel festival d'été. Cette année, Kiss, Sting, Malajube, Iam, Placido Domingo, Beck, the lost fingers étaient les têtes d'affiche. Le festival s'est finit hier soir et pour ma part, je n'aurai été voir qu'un seul groupe, Indochine, le 14 juillet. Cela etait tout de meme suffisant pour me rappeler de bons vieux souvenirs lors de l' "aventurier". Pour les nostalgiques comme moi :
http://www.youtube.com/watch?v=JVcpy4Bfr9Y

dimanche 12 juillet 2009

Parc des Grands Jardins


Ce samedi, sortie de prévue avec François et Michel, deux amis de l'Université Laval, dans la région de Charlevoix : la boucle du mont du lac des cygnes du parc des grands jardins. J'avais déjà monté le mont du lac des cygnes mais avec des raquettes en janvier 2008. Cette fois, ce sont avec des chaussures que l'on fait les 440 mètres de dénivelé pour y atteindre la vue spectaculaire à 360°. Alors que l'on sue des grosses gouttes lors de la montée, le haut du mont est venteux et un anorak est bienvenu. Une guide du réseau de la SEPAQ nous y explique la formation de cette chaîne de petites montagnes. Alors situé beaucoup plus au sud, une météorite a frappé à l'endroit exact des éboulements il y a 365 millions d'années et y a creusé un cratère de 54kms de diamètre. Les tensions de cet impact ont contraint la croute terrestre a se soulever quelques kilomètres plus loin pour y créer le massif des grands jardins. Autour de nous, lorsqu'il y a végétation, c'est celle de la taïga qui domine : lichens et quelques pins.
La boucle permet de croiser lacs, massifs rocheux, rouisseaux et... d'autres randonneurs. Par contre, aucunes traces des caribous sédentaires du parc ;(
Après l'effort, le réconfort avec une bonne frite-bière à Baie St Paul, magnifique petite ville se situant proche du St-Laurent et sur la délimitation (circonférence) de l'impact de la météorite.

Vacances en Ontario - Dimanche 5 juillet : Parc Algonquin


Cette fois, c'est moi qui me reveille tôt. Je suis encore tout excité de ce que j'ai vu la veille et suis pressé de voir l'autre grand parc du Nord de l'Ontario. Un arrêt au Métro pour acheter nos lunchs et nous nous présentons à la porte Ouest du Parc à l'ouverture. Le parc est surtout réputé pour ces lacs. La meilleur façon de le découvrir est donc de louer un canot, moyen de locomotion inventé par les amérindiens. Je prends place à l'arrière pour assurer la direction et constituer 90% de la puissance motrice ;)
On s'aventure, malgré Anne (qui se dit pourtant une aventurière), dans des criques pour y découvrir le monde un peu plus sauvage du parc. On espère une apparition d'orignal mais on ne verra finalement que des hérons. Les lacs ne sont pas fréquentés que par des hérons, canots ou kayaks, on y croise fréquemment des bateaux à moteur appartenant aux propriétaires des châlets du parc.
Les 4h passent vite et il temps de ramener le canot à la réception. Le trajet le plus court est terrestre, il faut donc faire un peu de portage, comme le faisait les amérindiens et les premiers colons.
La suite de la journée, nous découvrons le parc via les sentiers de randonnée. Des feuillets nous expliquent la géologie, la végétation et la faune du parc. On y apprend ainsi qu'il y a 11 000 ans, le glacier qui couvrait toute la région s'est retiré laissant place à la végétation de pins, épinettes et bouleaux. Les feux de foudre ont également un grand rôle dans la composition de la faune et la flore du parc. Quelques beaux points de vue (à pic) s'offrent à nous. La dernière randonnée nous apprend comment les castors ont créer grâce à leurs barrages un lac à eux tout seuls.
Il est alors temps de laisser derrière nous castors, orignaux, loups, ours noirs et autres ouaouarons pour rejoindre Toronto... et ces bouchons !

Vacances en Ontario - Samedi 4 juillet : Parc Killarney



















Un des nombreux livres que l'on possède sur le Canada nous avait pourtant prévenu : le parc Killarney fait partie des 100 endroits à voir absolument au Canada. Mais on s'est quand même pris une claque tellement ce parc est magnifique! Beau soleil, ventre plein (c'est l'avantage des gîtes et leurs petit-déjeuners gargantuesques), chaussures de randonnée, crème solaire, répulsifs à maringouin... on est prêt pour l'ascension permettant la vue sur les montagnes La Cloche (autrefois plus hautes que les Rocheuses). Le sentier est répertorié comme difficile et... il l'est. Il ressemble en effet parfois plus à de l'escalade à travers les roches de quartzite blanc que de la marche. Mais la vue en haut est magnifique! Les montagnes blanches surplombent les lacs où les kayaks et canots ne ressemblent qu'à des points colorés.
Le parc Killarney a une superficie de 485 km² et offre bien entendu plus d'une randonnée. Notre deuxième sentier est beaucoup plus proche de la baie Géorgienne et on passe du quartz au granit rose. Des panneaux explicatifs nous parle de l'histoire de la région et du petit village de Killarney (550 habitants) ryhtmé autrefois par la pêche et l'industrie forestière. On commence à apercevoir l'eau turquoise de la baie Géorgienne. On n'a qu'une seule envie : plonger dedans! Mais la fraîcheur de l'eau incite certaine à revoir leur plan et finalement à bronzer. J'ose m'aventurer un peu plus dans l'eau... jusqu'à finalement finir dedans accidentellement (maudits sédiments glissant sur les roches!).
Je me laisse sécher au soleil puis on va visiter le phare du village avant de manger les "fish and chips" réputés de la région. Le poisson est péché le matin avant d'être pané et cuits dans un ancien bus qui sert de resto.
On resterait bien à Killarney mais dimanche, un autre parc répertorié dans le top 100 nous attend, c'est le Parc Algonquin. Sur la route, un renardeau peu farouche constituera notre seule halte.

Vacances en Ontario - Vendredi 3 juillet : Mississauga-Killarney


Lever à 7h du mat. Pour aller au boulot ? Non ! pour aller en vacances de 3 jours au nord de Toronto. Il faut dire que le planning est assez chargé (8h de route prévues) et que je me demande si cela sera finalement des vacances. On dit au revoir aux bouchons matinaux de Mississauga pour s'aventurer dans la campagne proche de Barrie. C'est d'ailleurs notre premier arrêt. Devant le lac Simcoe se tient en effet un énorme spirit catcher qui a été créé pour l'expo 86 de Vancouver. Cela vaut quelques photos.
On s'aventure alors plus vers la baie Nattawasaga pour y rejoindre Midland et son musée Huronia, où se trouvent, pêle-mêle, des objets de toutes les époques. Le musée contient toutefois une partie fort interéssante sur l'art amérindien. Le coût d'entrée comprend également la visite d'un village huron reconstitué : maison longue, séchoir, maison du chaman, fabrication de canot... tout est là pour mieux comprendre le mode de vie des Hurons de la région avant le 19ème siècle. Une grande partie de ces Hurons ont dû partir vers d'autres contrées (chassés de ces terres par les Blancs) mais de nombreux villages amérindiens restent tout de même dans la région.
Après une halte bouffe (pas que pour nous, pour les maringouins aussi...), courte randonnée dans le parc provincial de la Rivière Française (French River). Cette rivière qui a vu Champlain atteindre ses limites de découverte du Canada a aussi grandement été utilisée par les convois de traite de fourrure.
On poursuit la route vers le Nord et vers Sudbury, la grosse ville du nord de l'Ontario : Sudbury (150 000 hab). C'est à cet endroit que l'on a prévu de manger avant de redescendre vers notre gîte. Pour être franc, on a beau avoir tourné en rond 1h dans la vieille ville, il n'y a rien d'attirant dans cette ville. On se console tout de même avec des côtes levées et un burger au Swiss Chalet.
Il nous reste ensuite 1h de route pour retrouver notre gîte situé à proximité du parc Killarney. Le gîte est idéalement placé, près d'un beau petit lac et on peut y regarder le soleil se cacher avant de rejoindre Morphée.

Vacanes en Ontario - mercredi 1er juillet : Windsor et Pointe Pelée



















Devançant la fête nationale française et belge, la fête du Canada tombait cette année un mercredi. De nombreuses attractions gratuites soulignent la création de la confédération du Canada en 1867. La Pontiac G5 prend la direction de Windsor via la highway 401. Premier arrêt à Woodstock, non pas pour y fumer un calumet de la paix datant de 1969 mais pour y prendre une photo de l'attraction du coin : la statue représentant l'hostein qui a produit le lait avec le plus de matière grasse... Cette ville s'est d'ailleurs proclamée "dairy town of Canada". On se sent déjà dépaysé de Totonto à ce moment.
On dévie ensuite de la 401 pour longer le lac St Claire, un lac qui fait la transition entre le lac Huron et le lac Erié. Les magnifiques villas et autres bateaux impressionants de la région témoignent d'un intérêt certain pour ce lac.
La route "Riverside Drive" nous amène tout droit à Windsor. Cette ville de moins de 250 000 habitants est située directement en face de Détroit, seulement séparée par la rivière Détroit. 2 ponts et un tunnel permettent de rejoindre la ville de Ford et de Robocop. On décide de prendre notre lunch dans un des parcs qui donnent vue sur la ville américaine.
Cette proximité entre les 2 pays explique la fondation du Fort Malden qui a permis aux Anglais de repousser en 1812 les attaques des Américains fraîchement indépendants. Comme dans tous ces combats d'indépendance (ou de dépendance dans ce cas), les premières nations ont joué un grand rôle et le musée n'oublie pas de le souligner.
Cette journée grise mais non mouillée (malgré les prédictions météorologiques) nous emmène ensuite au parc national de la Pointe-Pelée, soit le point le plus méridional du Canada ! À défaut d'aller au pole Nord canadien, on aura au moins foulé de pole Sud canadien ;) Une forêt ressemblant à la jungle laisse place, à la pointe, à une plage de sable. Les marais du parc vont le bonheur des tortues, grenouilles et oiseaux migrateurs ou non.
Il est déjà tard lorsque l'on quitte le bord du lac Erié pour rejoindre Mississauga. On croise sur le retour des puits de forage de pétrole au milieu de champs beaucoup plus colorés que ceux autour de Québec. Une seule journée de travail attend Anne avant notre grand week-end au nord de Toronto.

mardi 7 juillet 2009

Vacances en Ontario - dimanche 28 juin : zoo de toronto





















Changement de décor le dimanche 28 juin. Le ciel est nuageux, gris et menaçant. S'aventurer dans un parc ou la campagne ontarienne n'est donc pas trop indiqué. Partons alors à l'exploration du zoo de Toronto. Datant de 1974, ce zoo se découpe en 7 portions. La première (indo-malaisie) permet d'y contempler tapir, orang-outans, tigre de Sumatra... Les gorilles, petit et grand hipopotames, rhinoceros blanc... nous attendent dans la portion Africaine. Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls car à la sortie de la partie couverte, la pluie s'abat et ne s'arrêtera pas pendant 2 heures. On est donc trempé pour voir les grizzlys, loups blancs, bisons... situés dans la portion canadienne. Pas le temps de sécher pour voir les grenouilles ou jaguars de la portion américaine (du Sud essentiellement). Se retrouver dans le même enclos que les kangourous et les émeus est possible dans la portion australienne. Enfin, des animaux beaucoup plus familier (renard, chameaux, chamoix, cheval de Pierwiastki) nous regardent passer dans la portion eurasienne. La dernière portion, réservée aux enfants (et aussi aux adultes à l'esprit jeune), permet entre autre de se prendre pour un chien de prairie.
Un zoo traditionnel qui à mon goût ne vaut pas celui de St-Félicien. Mais, il a au moins le mérite de nous rappeler que nous ne sommes pas seuls sur Terre et qu'il faut la partager avec des espèces le plus souvent bien plus vieilles que nous.

Vacances en Ontario - samedi 27 juin : Wasaga beach


Les beaux jours reviennent au Canada. Alors, j'en ai profité en prenant une semaine de vacances pour rejoindre Anne et découvrir un peu plus la province de l'Ontario. Arrivé vendredi à minuit à Mississauga, le reveil est plutôt dur pour mon 1er jour de vacance, le samedi 27 juin. Surtout que cela commence par de la paprasse à compléter (pour notre dossier d'immigration). Sitot finit, direction Wasaga Beach pour profiter du soleil. J'ai en effet une grosse envie... de ne rien faire que bronzer et piquer une tête dans de l'eau bleue turqueoise. Impossible au Canada me direz-vous ? C'est que vous ne connaissez pas la baie georgienne et son eau d'un bleu à en faire pallir les Maldives et cie. Wasaga beach, à environ 1h45 de Mississauga, était donc tout désigné pour se relaxer en ce samedi ensoleillé.